Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Épicerie fouine

Alors que le bricolage législatif du Metn menace de tourner à la bérézina, on peut citer deux brandons, qui se sont distingués chacun par un numéro hors pair : Bouboule en trouble-fesse électoral, et Istiz Nabeuh en béatitude larguée. Certes, les deux fouines y ont été chacun de sa BA auprès d’Émile Ier, question de montrer au populo qu’ils ne se mouchaient pas tellement de l’événement. Du moins pas autant que le ministre de l’Intérieur avec l’isoloir. Mais bon, fallait pas trop en faire non plus et rester dans la bonne vieille tradition qui veut que lorsque la moitié du pays frétille, la moitié d’en face roupille. Seulement voilà, le Bibendum de Koraytem avait de vieux comptes à régler. Déjà du temps qu’il était superministre, le Bteghrinator n’était pas sa tasse de thé, alors tu penses bien, son frère ou sa fille, il s’en bat l’œil jusqu’au quatrième millénaire. Mais le surchargé pondéral n’a pas encore digéré le coup des « mauvaises rumeurs » lancées par les pôles chrétiens autour de nos finances délabrées. Et comme il a été infoutu d’inciter les chefs musulmans à en diffuser de bonnes pour les améliorer, il était normal qu’il préparât aux premiers un chien de sa chienne. Le Déshérité, quant à lui, était réellement sincère : tonton ou fifille, il s’en fichait éperdument. Du moment qu’aucun des deux ne menaçait la cohorte de ses larbins qui pantouflent dans les ministères… Pendant que le Metn était en ébullition, le haut perché du Parlement a parlé au chef de l’État d’un sujet hautement planétaire : la ligne bleue du Liban-Sud. Kofi Annan en tremble encore ! À l’heure où le vainqueur annoncé du Metn veut arracher au forceps son premier tontonat, la fièvre est soudain remontée, agitant les boutiquiers politiques d’une épicerie pas toujours fine. Personnages indispensables dans leur futilité, drapés dans cet isoloir dévalué, vestige lamentable d’une démocratie qui part en quenouilles. Un haillon qu’Élias-le-Bteghrillon s’est juré de tailler en caleçons aux prochaines élections. Gaby NASR
Alors que le bricolage législatif du Metn menace de tourner à la bérézina, on peut citer deux brandons, qui se sont distingués chacun par un numéro hors pair : Bouboule en trouble-fesse électoral, et Istiz Nabeuh en béatitude larguée. Certes, les deux fouines y ont été chacun de sa BA auprès d’Émile Ier, question de montrer au populo qu’ils ne se mouchaient pas...