Partielle du Metn - Michel Murr annonce le retrait de sa fille de la « bataille pour l’annonce des résultats électoraux » La Chambre officiellement informée de la victoire de Gabriel Murr

Le secrétariat général de la Chambre a officiellement reçu hier une note administrative adressée par le ministre de l’Intérieur Élias Murr au chef du Parlement, Nabih Berry. Une note annonçant la victoire définitive de Gabriel Murr dans la bataille électorale pour le second siège grec-orthodoxe du Metn. Et une note directement inspirée des différents rapports des commissions de comptabilisation, ainsi que de la lettre par laquelle l’autre candidate, Myrna Murr Aboucharaf, a fait part de son retrait de la « bataille de l’annonce des résultats électoraux ». Cette lettre a été rédigée par le député du Metn Michel Murr, mandaté par sa fille. Il se base sur le fait que la haute commission de comptabilisation avait adressé, dans la matinée du lundi 3 juin dernier au ministère de l’Intérieur, un rapport faisant état de la victoire de Myrna Murr Aboucharaf sur son rival par 34 760 voix contre 34 745. Et que, de par l’article 60 de la loi électorale, ce ministère, continue Michel Murr, était censé annoncer aux médias le résultat chiffré par la commission et en aviser, par écrit, le Parlement. Il se base également sur le fait que non seulement cette annonce n’a toujours pas été faite, mais que l’un des services du ministère de l’Intérieur a fait état d’erreurs commises au détriment du rival de sa fille, « en passant outre les erreurs commises au détriment de ma mandataire » et en adressant une note au ministère de la Justice, « sachant pertinemment que cela est du ressort du Conseil constitutionnel ». Il se base enfin sur le fait que Gabriel Murr a eu recours « à l’intox médiatique et aux tensions sectaires et confessionnelles par le biais de certains pôles politiques ». Chose, selon lui, qui a entraîné la non-annonce des résultats en faveur de Myrna Murr Aboucharaf et l’instauration d’un « climat de troubles et de doutes dans le pays ». Voilà pourquoi, argue l’ancien n° 2 du gouvernement, « et parce qu’il faut préserver la dignité et les sentiments des 35 000 personnes qui lui ont accordé leur confiance, la candidate Myrna Murr a estimé qu’il était de son devoir de se sacrifier, au service de l’intérêt de la nation et pour empêcher tout problème qui pourrait surgir, à cause des incitations sectaires de la partie adverse ». Voilà pourquoi donc, Michel Murr a appelé le ministère de l’Intérieur à : « – faire mention du nombre de voix recueillies par chacun des deux candidats, sur la base du rapport définitif de la haute commission de comptabilisation, et que votre ministère a reçu en date du 3 juin 2002 ; – retirer la lettre que votre ministère a adressée au ministère de la Justice afin qu’il revoie les erreurs commises dans certains bureaux de vote ; – considérer la lettre de ma mandataire comme équivalente à un retrait de la bataille de l’annonce des résultats électoraux – et par conséquent, annoncer la victoire du candidat qui la suit directement en nombre de voix. »