Journée antitabac Faire du sport au lieu de fumer, slogan de l’OMS et du Programme national

La conférence de presse organisée hier, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme national de lutte contre le tabac du ministère de la Santé, s’est caractérisée par la participation de personnalités qui peuvent être qualifiées d’idoles des jeunes. Deux stars du basket-ball libanais, Fadi Khatib et Walid Doumiaty, et Miss Liban 2002, Christina Sawaya, ont partagé la tribune avec Georges Saadé, directeur du Programme de lutte contre le tabac, Bahige Arbid, représentant du ministre Sleimane Frangié (qui parrainait l’événement) et Mohammed Baalbacki, président de l’Ordre de la presse (lieu où s’est déroulée la conférence). La campagne de l’OMS pour cette année ayant pour slogan « Sports sans tabac », c’est sur ce thème qu’était axée la conférence de presse. Au cours de celle-ci, les nouveaux spots télévisés antitabac qui sont apparus sur nos écrans depuis hier, réalisés par le Programme national en collaboration avec les assurances Medgulf, ont été visionnés : méfaits du narguilé, cigarettes disposées en forme de prison dont il faut se libérer, impact du tabac sur le fœtus... L’opuscule de l’OMS sur le thème « Sports sans tabac » a également été distribué. L’idée de combattre la sponsorisation d’événements sportifs par des sociétés de tabac a été soulevée, surtout que l’OMS mène un combat mondial à ce niveau, en collaboration avec des fédérations sportives internationales comme la Fifa. M. Saadé a assuré que la campagne menée actuellement au ministère est complémentaire de celle de l’OMS et allait dans la direction de la promotion du sport. MM. Khatib et Doumiaty ont parlé de leurs amis fumeurs pour lesquels le sport est devenu une impossibilité. M. Arbid a lui-même témoigné. Ancien grand fumeur, il a abandonné le tabac à la suite du déclenchement d’une maladie chronique. « Je croyais avoir besoin de la cigarette. Quand j’ai arrêté de fumer, je me suis rendu compte que ce n’était qu’une illusion », a-t-il souligné. S.B.