Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Kornet Chehwane décidé à se recoller après le scrutin

Les prises de position dominicales de M. Gébrane Tuéni sur la petite lucarne de la LBCI ont mis en émoi, et en désordre, les pièces qui composent ce puzzle savant dit de Kornet Chehwane. Les propos du jeune chevalier de plume ont suscité une sorte de partage de midi au sein de cette formation claudélienne qu’anime, on le sait, l’esprit diocésain du Metn. Certains souscrivent aux vues de leur partenaire de rencontre. D’autres y sont hostiles. Mais tous, ou presque, avouent qu’ils eussent préféré voir le linge sale lavé en famille. Ou, plus exactement, que l’on règle la question de la partielle entre gens de bonne compagnie, et entre quatre murs. Cependant, tout en déplorant la médiatisation du dossier, la plupart des membres battent leur coulpe. En reconnaissant volontiers que la Rencontre en tant que telle s’y est mal prise dès le départ. En s’abstenant, par peur de tensions internes, d’adopter une position unifiée par rapport à l’élection. C’est-à-dire en se voilant les yeux, pour ne pas voir qu’elle était dans l’obligation de présenter un candidat bien à elle. Sous peine de se trouver disqualifiée en termes de présence politique active sur le terrain. En d’autres termes, selon ces sources, on ne peut pas prétendre guider une opinion déterminée si on renonce à la représenter sur la scène parlementaire. Sauf, bien entendu, lorsqu’on décide comme en 92 de boycotter les urnes, ce qui n’est plus le cas actuellement. Mais si la Rencontre a péché, c’est par défaut, en toute bonne foi, c’est le mot. En effet, elle a dû se tenir sur la touche pour laisser le champ libre aux médiations. D’autant qu’elles étaient notamment menées par ses piliers les plus éminents, Mgr Youssef Béchara, MM. Dory Chamoun et Carlos Eddé. Mais le blocage s’est maintenu. Ce qui, soulignent les visiteurs de Bkerké, a eu pour effet d’agacer, de mécontenter fortement le patriarche… Sur le plan concret, beaucoup pensent que d’une manière ou d’une autre, il aurait fallu montrer que le siège occupé avec tant de panache par le regretté Albert Moukheiber aurait dû mobiliser, sans aucune équivoque, l’opposition chrétienne en tant que telle. Donc amener la Rencontre à intervenir. Ces mêmes personnalités pensent qu’il n’est pas encore trop tard. Et que le groupe peut encore, même s’il ne présente pas de candidat bien à lui, tenter de s’entendre face au camp dit loyaliste. En ajoutant qu’en tout cas, la tourmente présente ébranle peut-être l’unité des rangs. Mais qu’aussitôt après les élections, la Rencontre se retrouvera, pour repartir ensemble du bon pied. En mettant l’épreuve à profit pour opérer une réforme intérieure. Et pour œuvrer sur le terrain afin de récupérer, le cas échéant, le Metn. Philippe ABI-AKL
Les prises de position dominicales de M. Gébrane Tuéni sur la petite lucarne de la LBCI ont mis en émoi, et en désordre, les pièces qui composent ce puzzle savant dit de Kornet Chehwane. Les propos du jeune chevalier de plume ont suscité une sorte de partage de midi au sein de cette formation claudélienne qu’anime, on le sait, l’esprit diocésain du Metn. Certains...