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Actualités - CHRONOLOGIE

Escroquerie Une Koweïtienne qui razziait « Aïshti » avec de faux chèques arrêtée et... relâchée

Avec un faux chéquier imitant les chèques de la Banque de la Méditerranée, beaucoup d’aplomb... et du goût, une Koweïtienne écumait les grandes boutiques de Beyrouth. La police vient de l’arrêter sur plainte des grands magasins « Aïshti », dans le centre-ville, à qui elle avait remis un chèque de 44 000 dollars pour un ensemble de robes et d’habits prêt-à-porter. C’est Michel Georges Salamé, l’un des propriétaires des grands magasins « Aïshti », qui a donné l’alerte à la police et le signalement de l’émira koweïtienne, qui effectuait ses achats vêtue de l’habit traditionnel de son pays et circulait dans une Mercedes conduite par un chauffeur. La chance a souri à la police qui a transmis ce signalement à ses patrouilles. Sur information, l’une d’entre elles s’est dirigée vers la rue de Verdun, où la Mercedes transportant la jeune femme avait été repérée. La police a arrêté l’escroc en djellaba en flagrant délit de shopping, dans un magasin chic. Interrogée, Ghadir Ghazi Sakahby (24 ans) est rapidement passée aux aveux. Elle a révélé à la police qu’elle avait fait imprimer ses faux chèques au Koweït et qu’elle était là pour s’approvisionner. Outre les habits achetés à « Aïshti » pour 44 000 dollars, elle a avoué avoir signé un chèque de 26 000 dollars aux magasins « Zegna », rue de Verdun, et un autre de 9 000 dollars à l’Artisanat libanais. La marchandise a été retrouvée dans le coffre de la voiture, dont le conducteur, Abdel Kader Jamal, a affirmé tout ignorer de l’escroquerie et avoir été engagé à un salaire de 100 dollars par jour. La jeune Koweïtienne a affirmé qu’elle réside à l’hôtel Commodore, et qu’elle s’apprêtait à reprendre l’avion pour son pays, avec les habits de luxe qu’elle avait volés. Sur vérification de ses papiers, il est apparu qu’elle voyage avec un passeport diplomatique numéro 004701, valide jusqu’au 30 novembre 2003. La police a donc dû respecter son immunité diplomatique et la relâcher, tout en saisissant son passeport et son faux chéquier. La marchandise saisie a été restituée à ses propriétaires légitimes.
Avec un faux chéquier imitant les chèques de la Banque de la Méditerranée, beaucoup d’aplomb... et du goût, une Koweïtienne écumait les grandes boutiques de Beyrouth. La police vient de l’arrêter sur plainte des grands magasins « Aïshti », dans le centre-ville, à qui elle avait remis un chèque de 44 000 dollars pour un ensemble de robes et d’habits prêt-à-porter....