Communautés De nombreux projets d’aides sociale, médicale et pédagogique pour le MJO(photos)

Près de 700 personnes, dont de nombreux officiels et notables, ont pris part au dîner annuel du Mouvement de la jeunesse orthodoxe, placé sous l’égide du métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, et de l’archevêque grec-orthodoxe du Mont-Liban, Mgr Georges Khodr. Les recettes du dîner, donné vendredi soir au Regency Palace Hotel, serviront à financer les activités pédagogiques du MJO et plus particulièrement à couvrir les frais des projets d’aides sociale, médicale et humanitaire que le mouvement exécute à travers son centre médico-social. Situé à la rue Adib Ishac, à Achrafieh, le centre médico-social du MJO accueille les personnes et les familles dans le besoin, sans discrimination aucune, quelle que soit leur appartenance communautaire. Son budget annuel s’élève à 35 000 dollars, assurés grâce à des dons et aux recettes d’activités caritatives, tels que le dîner annuel du MJO. Selon des statistiques publiées par ce mouvement, dans son programme distribué lors de la soirée, près de 60 % de la population libanaise ne bénéficient pas d’une assurance sociale ou médicale. L’action du centre médico-social couvre cette catégorie de Libanais. Des consultations médicales sont assurées dans ses locaux par un groupe de médecins volontaires spécialisés dans les domaines de la pédiatrie, de la cardiologie, de l’orthopédie, de la dermatologie et de l’endocrinologie. Ces praticiens reçoivent parfois, mais toujours à titre bénévole, les malades dans leurs cliniques privées. Parallèlement, le centre leur assure les médicaments, l’hospitalisation, les examens de laboratoire, de radio et autres, gratuitement dans la mesure du possible, sinon il leur obtient d’importantes réductions. Plus de 150 malades chroniques sont suivis régulièrement par les médecins du centre et reçoivent chaque mois leurs médicaments qui sont obtenus grâce au ministère de la Santé, à la YMCA et aux échantillons offerts par les médecins. Le centre vient en aide, à travers ses assistantes sociales, aux familles qui ont des problèmes d’ordre socio-économique ou relationnel. Des collectes et des distributions de vêtements et de denrées alimentaires sont fréquemment organisées. En 1978, un programme de parrainage scolaire et universitaire a été créé pour répondre à un besoin né de la dégradation de la situation économique et qui n’a cessé, depuis, de prendre d’importantes dimensions. Au cours de l’année scolaire 2001-2002, 193 écoliers et universitaires ont été parrainés grâce à des dons recueillis en France par l’association Saint-Basile, de donations en provenance des États-Unis et des contributions de donateurs libanais, dans le pays ou en Europe. Près de 47 000 000 de livres, soit 31 000 dollars, ont pu ainsi être réunies au cours de cette année pour financer les frais d’études de 193 écoliers et étudiants seulement. Faute de ressources, le centre n’a pas pu venir en aide à un nombre plus élevé. Il faut préciser que 300 demandes de parrainage lui avaient été présentées. Le programme couvre uniquement la région de Beyrouth et de sa banlieue, étant donné qu’un autre programme de parrainage scolaire, mis en place également par le Mouvement de la jeunesse orthodoxe, concerne les familles établies dans les régions du Mont-Liban et du Liban-Nord.