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Actualités - CHRONOLOGIE

Partielle du Metn - Gabriel Murr demande au ministre de l’Intérieur « d’empêcher son père d’utiliser les services du ministère » Élias Murr prêt à voyager au moment des élections

Le ministre de l’Intérieur Élias Murr a martelé hier à plusieurs reprises sa volonté de tout mettre en œuvre pour assurer à l’élection partielle du Metn, le 2 juin prochain, les conditions « les plus confortables et les plus démocratiques ». Interrogé au sortir de son entretien avec le métropolite de Beyrouth Mgr Élias Audeh sur le point de savoir à qui ira son appui au Metn, le ministre Murr a d’abord souhaité qu’un membre de la famille Moukheiber poursuive l’action du docteur Albert. « Ainsi, l’on évitera au Metn-Nord une bataille électorale : il y a des choses bien plus prioritaires dans le pays, au niveau social, économique, régional ou autre », a-t-il précisé. Interrogé ensuite à propos du second candidat déjà déclaré, Gabriel Murr, il a préféré éluder la question, rappelant que celui-ci est « mon oncle, le jeune frère de mon père, et mon témoin à mon mariage. J’accepte tout de lui », a-t-il souri. Après avoir déploré l’ambiance qui a prévalu lorsqu’il avait proposé la candidature « consensuelle » de Gebrane Tuéni, il a déclaré hier qu’elle était toujours valable, à condition que Gabriel Murr l’accepte, et même s’il appuie « pour des raisons personnelles et familiales » la candidature de sa sœur Myrna Murr « au cas où elle se présente ». Affirmant en outre que le ministère de l’Intérieur n’aurait, au cours de cette partielle, « qu’un rôle technique et administratif. Et si cela tranquilliserait l’opposition de voir le ministre de la Défense Khalil Hraoui prendre l’intérim de l’Intérieur durant les deux jours de l’élection, je suis tout à fait prêt à cela. Comme je suis prêt à prendre toute décision qui inscrirait ces élections dans la pure démocratie », a ajouté Élias Murr, qui n’a pas caché qu’il serait même prêt à quitter le pays pendant la partielle du 2 juin. Pour sa part, le candidat Gabriel Murr a répondu aux propos de son neveu, rappelant sa fierté lorsque celui-ci a été nommé au ministère de l’Intérieur et précisant que ce qui les séparait n’était rien d’autre que « la ligne politique suivie, notamment après les événements du 7 août 2001 et les massacres devant le Palais de justice. Nous souhaitons simplement que le ministre Murr tienne ses promesses et que la bataille électorale reste propre. Que non seulement il n’y intervienne pas, mais qu’il empêche les autres – et notamment son père l’ingénieur Michel Murr – d’utiliser les services du ministère (de l’Intérieur) et d’exercer le moindre chantage contre des éléments des FSI, des gendarmes, de la Défense civile, ou des présidents de municipalités », a-t-il ajouté. Quant à Ghassan Moukheiber, il a poursuivi hier ses contacts, s’entretenant entre autres avec le Amid du BN Carlos Eddé et niant fermement qu’il faisait obstacle à tout éventuel consensus ou qu’il ait fait l’objet d’une quelconque pression.
Le ministre de l’Intérieur Élias Murr a martelé hier à plusieurs reprises sa volonté de tout mettre en œuvre pour assurer à l’élection partielle du Metn, le 2 juin prochain, les conditions « les plus confortables et les plus démocratiques ». Interrogé au sortir de son entretien avec le métropolite de Beyrouth Mgr Élias Audeh sur le point de savoir à qui ira son appui...