Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Situation intérieure Joumblatt ne jouera pas les intermédiaires entre Lahoud et Hariri

Walid Joumblatt (qui était hier à Damas) ne compte pas jouer les intermédiaires entre Baabda et Koraytem. Sa stature, sa position aujourd’hui est indiscutablement bien plus grande, plus importante que celle d’un quelconque go-between. Et en l’occurrence, un intermédiaire, quel qu’il soit, finira sans aucun doute un jour ou l’autre par payer lui-même les pots cassés. Et ce qu’il a fait (sa visite à Émile Lahoud et à Rafic Hariri – il aurait demandé à chacun « d’assimiler » l’autre pour que tout cela cesse) était en fait beaucoup plus symbolique qu’autre chose. Une manière de rappeler, si tant est qu’il en avait besoin, que si les choses continuaient en l’état entre les deux pôles de l’Exécutif, la catastrophe serait encore plus grave. Que l’heure n’est plus aux querelles, mais à un véritable sursaut collectif et national de l’ensemble de la classe politique. « Il est urgent qu’ils résolvent leurs problèmes, qu’ils cessent les vexations assénées régulièrement à l’autre. Il est urgent qu’ils trouvent une plate-forme commune : l’intérêt public. Qu’ils oublient leurs intérêts personnels ». Telle est, en gros, l’ambiance qui prévalait hier à Kantari au cours de la réunion entre Walid Joumblatt et ses députés de la Rencontre démocratique, selon des sources proches du bloc parlementaire du seigneur de Moukhtara recueillies par L’Orient-Le Jour. Quant au sujet à propos duquel l’on glose aujourd’hui dans toutes les chaumières – celui de la téléphonie mobile –, il semblerait, toujours selon ces mêmes sources (et malgré le fait que les deux fils de Mohsen Dalloul, qui avaient acquis 86 % du capital de LibanCell, aient annoncé que leur société ne participera pas à l’appel d’offres international pour l’adjudication des deux licences), que l’on ne soit pas très rassuré à cet égard du côté de la Rencontre démocratique. Qu’il serait en fait très aisé, a-t-on souligné hier, de « sortir par la porte pour entrer par la fenêtre ». Et ce n’est pas cela qui risque de faire progresser les choses et d’en finir avec cette incroyable stagnation que plus personne ne supporte, dit-on, du côté de Walid Joumblatt et de ses députés. Z.M.
Walid Joumblatt (qui était hier à Damas) ne compte pas jouer les intermédiaires entre Baabda et Koraytem. Sa stature, sa position aujourd’hui est indiscutablement bien plus grande, plus importante que celle d’un quelconque go-between. Et en l’occurrence, un intermédiaire, quel qu’il soit, finira sans aucun doute un jour ou l’autre par payer lui-même les pots cassés. Et...