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Actualités - CHRONOLOGIE

Nasrallah : Une initiative mort-née en raison du rejet de Sharon

Le secrétaire général du Hezbollah a jugé hier que le plan de paix lancé par le sommet arabe était mort-né en raison du refus du Premier ministre israélien Ariel Sharon de se retirer des territoires arabes occupés depuis 1967. «Je pense que l’initiative a échoué dès le premier jour avec la déclaration de M. Sharon qu’Israël refuse de se retirer des territoires qu’il occupe depuis 1967, un retrait qui représente la pierre angulaire de l’initiative saoudienne», a déclaré sayyed Nasrallah dans une interview accordée à Radio-France internationale (RFI). Dans un entretien publié mercredi, M. Sharon avait estimé qu’un retour aux frontières d’avant la guerre israélo-arabe de juin 1967 «détruirait Israël». Selon sayyed Nasrallah, les résultats du sommet de Beyrouth sont «en deçà des aspirations des masses arabes, qui attendaient des décisions plus fermes et plus efficaces, notamment en ce qui concerne le soutien à l’intifada et la nécessité d’endiguer le danger auquel fait face le peuple palestinien». Pour lui, l’établissement de relations normales avec Israël, stipulé dans le plan arabe, est «un prix très cher à payer» en échange du retrait d’Israël des territoires arabes, la création d’un État palestinien indépendant et le retour des réfugiés, énoncés dans le plan. «Les pays arabes peuvent terminer la guerre avec Israël sans nécessairement établir des relations» avec l’État hébreu, a-t-il relevé. Rappelant qu’Israël avait rejeté le plan arabe qui mènerait selon lui à «deux États palestiniens» et donc à la destruction de l’État juif, sayyed Nasrallah a jugé qu’effectivement, «l’espace géographique ne supporte pas deux États». «À notre avis, il faut créer un seul État démocratique sur la terre de Palestine dans lequel vivront les Palestiniens musulmans, juifs et chrétiens», a dit sayyed Nasrallah. «Cela pourrait sembler quelque peu idéaliste, mais le concept de deux États viables sur cette terre ne l’est-il pas également ?» a-t-il demandé.
Le secrétaire général du Hezbollah a jugé hier que le plan de paix lancé par le sommet arabe était mort-né en raison du refus du Premier ministre israélien Ariel Sharon de se retirer des territoires arabes occupés depuis 1967. «Je pense que l’initiative a échoué dès le premier jour avec la déclaration de M. Sharon qu’Israël refuse de se retirer des territoires...