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Lecourtier souhaite une « position arabe unifiée »

L’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, a évoqué hier avec le ministre de la Culture Ghassan Salamé l’organisation du sommet arabe, mais aussi celle du sommet francophone qui doit avoir lieu à Beyrouth en octobre prochain. À l’issue de l’entretien, le diplomate a notamment indiqué que le ministre l’avait informé de «son analyse de la manière dont les choses vont se dérouler». «Je crois en effet que cela va être un moment très important et, j’espère bien, un grand succès», a-t-il ajouté. Concernant d’autre part le sommet de la francophonie, M. Lecourtier a déclaré : «On est convenu qu’il faudrait très vite, après la fin de cette séquence arabe, reprendre les choses parce que le temps va courir très vite». Il a précisé qu’on prévoyait d’organiser à M. Salamé un programme de visites dans les différents pays francophones, juste après la réunion des chefs d’État arabes. Interrogé sur la position de Paris quant à ce sommet, l’ambassadeur a rappelé que la France avait déjà exprimé sa position à deux reprises : «D’une part à travers une lettre que M. (Hubert) Védrine, notre ministre des Affaires étrangères, a adressé à M. Hammoud la semaine dernière, et d’autre part, à travers aussi le sommet européen de Barcelone», a-t-il dit avant de poursuivre : «En deux mots, nous souhaitons qu’il y ait une unité des positions arabes parce que c’est ainsi que les Arabes se font entendre (…). Cette unité doit être une ouverture vers la paix. C’est cela qui compte, et je crois qu’il y a en l’air actuellement des idées, des conceptions, des positions de plusieurs très grands pays arabes qui semblent changer la perspective et pourraient justement amorcer à nouveau un processus de paix». «Et c’est cela que nous souhaitons par dessus tout», a-t-il conclu, avant de confirmer l’appui total de la France et de l’Europe au plan de paix saoudien.
L’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, a évoqué hier avec le ministre de la Culture Ghassan Salamé l’organisation du sommet arabe, mais aussi celle du sommet francophone qui doit avoir lieu à Beyrouth en octobre prochain. À l’issue de l’entretien, le diplomate a notamment indiqué que le ministre l’avait informé de «son analyse de la manière dont...