Opposition - Aoun : « Le message est passé »

Contacté hier soir par L’Orient-Le Jour, le général Michel Aoun a déploré «toutes les mesures intimidantes prises au cour des derniers jours pour terroriser les étudiants et les persuader de renoncer à la manifestation. Parmi ces mesures, des menaces adressées à certains d’entre eux, une fermeture soudaine de l’UL pour les empêcher de s’y rassembler». Le général Aoun a également condamné les accusations qui lui ont été adressées, selon lesquelles «il veut verser le sang des étudiants». «Heureusement, les étudiants ont surmonté toutes les difficultés, même si beaucoup n’ont pas pu arriver. Le message est passé». Et de souligner : «Nous ne visons pas les forces de l’ordre, mais les pôles de décision : l’occupation syrienne et ses acolytes libanais». Le général Aoun a enfin déploré «le climat qui est entretenu par certains intellectuels, journalistes et politiciens libanais, selon qui les manifestations ne servent à rien». «Si cela est vrai, pourquoi font-ils l’impossible pour nous arrêter ?», s’est-il interrogé. Et de conclure que «le peuple libanais ne doit pas rester dans l’expectative d’une initiative qui lui permettrait de recouvrer la souveraineté et l’indépendance de son pays, mais doit prendre son destin en main. Sinon, c’est un peuple mort».