Sommet arabe - Entretien téléphonique Hammoud-Chareh Le Koweït sera représenté par son ministre des AE

Pendant que le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, s’entretenait au téléphone avec ses homologues syrien et marocain, Farouk el-Chareh et Mohammed ben Issa, avec lesquels il a évoqué le sommet arabe, prévu les 27 et 28 mars à Beyrouth, le chef de l’État, Émile Lahoud, recevait l’ambassadeur koweïtien, Ali Sleimane el-Saïd. Qui a remis au locataire de Baabda un message de l’émir du Koweït. Un message qui confirme la présence à Beyrouth du vice-Premier ministre et ministre des AE cheikh Sabah el-Ahmed el-Jaber, qui présidera la délégation koweïtienne. Un message au cours duquel cheikh Jaber el-Ahmed el-Sabah rappelle sa conviction que le sommet de Beyrouth sera «de la plus haute importance, d’autant plus que la situation est très difficile pour le monde arabe, qu’elle implique concertation et débat de notre part pour prendre les mesures nécessaires à son règlement. Le choix de Beyrouth est d’ailleurs en soi un terreau favorable pour que l’on arrive à aplanir les difficultés», a-t-il ajouté. En rendant un hommage appuyé aux relations entre Koweït et Beyrouth, et en réaffirmant sa certitude selon laquelle l’État libanais «fera tout pour que ce sommet soit une réussite, grâce à ses résolutions notamment qui devraient répondre aux espoirs de l’entière nation arabe», a conclu l’émir koweïtien dans son message. D’autre part, le général Lahoud a évoqué les préparatifs liés au sommet arabe avec l’ambassadeur du Maroc, Abdel-Jalil Fanjiro. Au centre de leurs discussions : la situation régionale, la présence marocaine fin mars à Beyrouth, ainsi que les dossiers qui seraient évoqués au cours de cette réunion – notamment ceux liés à la crise israélo-arabe. D’autre part, on assurait hier dans les milieux officiels que le président palestinien Yasser Arafat allait pouvoir participer au sommet de Beyrouth. Les pressions internationales et arabes sur le gouvernement israélien ayant réussi à convaincre ce dernier d’accepter que M. Arafat puisse quitter Ramallah, en Cisjordanie, où il est toujours confiné par l’armée israélienne. Une aile a déjà été réservée à l’hôtel Phoenicia pour M. Arafat et la délégation palestinienne, indique-t-on de même source.