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Actualités - CHRONOLOGIE

Agences exclusives Antoine Chouéri réfute les accusations de confessionnalisme lancées contre lui

Le propriétaire d’une régie publicitaire s’occupant de la gestion de plusieurs médias, Antoine Chouéri, et le porte-parole du syndicat des agences publicitaires, Ramzi Najjar, se sont entretenus hier au Sérail avec le conseiller économique du Premier ministre, Ghazi Youssef, ainsi qu’avec son conseiller à l’information, Hani Hammoud. Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la guerre à laquelle se livrent, entre elles, depuis plusieurs jours, quelques télévisions – avec comme toile de fond, la décision du gouvernement d’abolir la protection des représentations commerciales. «Tout projet de loi a de nombreux avantages, mais aussi quelques inconvénients. J’ai remarqué que MM. Youssef et Hammoud étaient attentifs, comme nous, à ces inconvénients, qui pourraient entacher un projet de loi. Attentifs également à certains garde-fous qu’il faudrait instaurer. Et je suis sûr qu’en étudiant ce texte pour en faire une loi, on ne pourra que prendre en compte ces garde-fous, pour préserver l’économie libanaise et l’intérêt du commerçant libanais, comme celui de la publicité au Liban», a déclaré Antoine Chouéri au sortir de l’entretien. Ajoutant qu’en raison de la forte confusion qui continue de régner, et parce que «chacun interprète les choses comme il veut», il a souhaité clarifier certains points le concernant. Commençant par les attaques lancées contre lui et qui l’ont taxé d’user et d’abuser de slogans confessionnels, Antoine Chouéri affirme qu’il est «aux antipodes de toute tendance confessionnelle», tout comme il regrette que certains aient qualifié de confessionnelle, «voire de sectaire», une loi «au service, à la base, de l’économie libanaise». Et en réponse à ceux qui parlaient d’un afflux massif de commerçants du Golfe au Liban, une fois la loi adoptée, le publicitaire «remercie Dieu d’être présent en Arabie saoudite notamment», ajoutant qu’il réprouve ce genre d’allégations qui pourraient s’expliquer comme un renfermement sur soi ou comme de la xénophobie, «alors que le Liban est le pays de l’ouverture, et que son économie est libérale». Enfin, il a souligné qu’il n’avait «rien à voir avec l’exploitation politique de certains dossiers par des parties qui occultent totalement le côté économique de ces derniers».
Le propriétaire d’une régie publicitaire s’occupant de la gestion de plusieurs médias, Antoine Chouéri, et le porte-parole du syndicat des agences publicitaires, Ramzi Najjar, se sont entretenus hier au Sérail avec le conseiller économique du Premier ministre, Ghazi Youssef, ainsi qu’avec son conseiller à l’information, Hani Hammoud. Une rencontre qui s’inscrit dans le...