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Actualités - ANALYSE

Indice - Le choc du ralentissement international a été rude Excédent commercial français de 3,3 milliards d’euros en 2001

Le commerce extérieur français a dégagé un excédent de 3,3 milliards d’euros en 2001, après un déficit de 3,381 milliards d’euros (chiffre révisé) l’année précédente, selon les données corrigées des variations saisonnières (CVS) publiées hier par les douanes. Le solde commercial de l’année 2000 a été largement révisé à la baisse, en raison notamment de la modification par les douanes, en septembre, de leurs méthodes de calcul des importations françaises. Cette réforme a eu pour effet une valorisation plus grande des achats à l’étranger et réduit d’autant le solde commercial dégagé en 2000. Ainsi, il y a un an à la même époque, la France avait annoncé un excédent au titre de l’année 2000 et non un déficit commercial comme c’est le cas aujourd’hui. Sur le seul mois de décembre, l’excédent commercial de la France a atteint 814 millions d’euros (données CVS), soit moins que les 1,121 milliards d’euros dégagés en novembre (chiffre révisé). Le mois précédent, les douanes avaient annoncé un solde excédentaire beaucoup plus élevé pour le mois de novembre, à 2,135 milliards d’euros. Les importations se sont élevées en 2001 à 322,166 milliards d’euros, en recul par rapport au niveau atteint l’année précédente. Les exportations en revanche ont légèrement progressé, à 325,491 milliards d’euros. Pour le seul mois de décembre, la France a affiché des importations d’un montant de 23,87 milliards d’euros, en baisse d’environ 3 % par rapport à novembre (24,59 milliards d’euros), pour des exportations de 24,68 milliards d’euros, en repli d’environ 4 % par rapport à novembre (25,71 milliards d’euros), ont précisé les douanes. Comparées au mois de décembre 2000, ces importations ont reculé de 19,5 % et les exportations de 13,5 %. «Le choc du ralentissement international a été rude», juge-t-on au ministère français de l’Économie et des Finances. Ainsi, alors que les exportations progressaient encore à l’été 2001, une très forte chute a été enregistrée au quatrième trimestre, explique-t-on. Ce qui montre à quel point le commerce extérieur français a subi un bouleversement brutal à la fin de l’été : «C’est l’effet du 11 septembre», résume-t-on à Bercy. Les importations en provenance d’Asie notamment «se sont complètement écroulées à la fin de l’année», relève-t-on également. Refroidis par les attentats aux États-Unis et la mauvaise conjoncture, les chefs d’entreprise «ont adopté des comportements extrêmement prudents à partir du 11 septembre» et ont ralenti considérablement leurs achats, notamment dans l’électronique et les nouvelles technologies, poursuit-on au ministère. Ce choc «s’est probablement localisé au niveau de l’industrie», souligne aussi Bercy. Les échanges de services en revanche y ont été beaucoup moins sensibles. L’emploi a été «de façon surprenante résistant au 4e trimestre, on a encore créé 30 000 emplois, bien sûr dans les services, alors que dans l’industrie, ça recule».
Le commerce extérieur français a dégagé un excédent de 3,3 milliards d’euros en 2001, après un déficit de 3,381 milliards d’euros (chiffre révisé) l’année précédente, selon les données corrigées des variations saisonnières (CVS) publiées hier par les douanes. Le solde commercial de l’année 2000 a été largement révisé à la baisse, en raison notamment de la...