Dossier régional Un responsable du Hezbollah critique la « politique oppressive des États-Unis »

Le chef du conseil politique du Hezbollah, sayyed Ibrahim Amine el-Sayyed, s’en est pris hier à «la politique colonialiste et insolente de l’Administration américaine», qualifiant «l’attaque US contre la Syrie, l’Iran, l’Irak, la résistance et les mouvements de libération» d’«oppressive». Le responsable hezbollahi a estimé que cette répression était un «signe représentatif du début de l’écroulement» de la puissance US. «Les opportunités des États-Unis sont très limités depuis le 11 septembre. C’est pour cela qu’ils ont eu recours à la force pour imposer leur politique et leur hégémonie, et pour défendre leurs intérêts dans le monde et au Proche-Orient. Les États-Unis ont renoncé à la diplomatie au profit de la force, et c’est là un signe de faiblesse», a estimé sayyed el-Sayyed. «Nul n’est dupe du fait que cette politique ne parviendra pas à garantir à l’Administration US des relations de paix, de respect et de sécurité avec les peuples du monde arabo-islamique. Au contraire, elle sème dans chaque État arabo-islamique les graines de la haine et de l’aversion pour les États-Unis», a-t-il souligné. De son côté, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammed Raad, a condamné les violations de l’espace aérien libanais par l’aviation israélienne. «Nous avons œuvré par le passé pour consacrer l’équation des arrangements d’avril et pour protéger les civils. Nous cherchons actuellement à empêcher l’aviation ennemie de violer la souveraineté libanaise en y faisant face», a-t-il indiqué. M. Raad a par ailleurs fait écho aux propos de sayyed el-Sayyed, critiquant «la logique inéquitable et inhumaine de l’Administration US dans ses rapports avec le Liban, la Syrie, l’Irak et l’Iran». «Cette administration cherche à garantir l’annihilitation du peuple palestinien par (le Premier ministre israélien) Ariel Sharon sans que la nation arabo-islamique n’ouvre la bouche», a-t-il conclu.