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Social - La Sécurité sociale doit 15 milliards de livres aux hôpitaux CNSS : les formalités s’accumulent en attendant la nomination d’un nouveau directeur

Le retard dans la nomination d’un nouveau directeur général à la CNSS provoque une accumulation de formalités qui risque d’être désastreuse, s’il n’y est pas mis rapidement fin. Il s’agit essentiellement des formalités qui exigent une signature du directeur général, en particulier celles qui concernent le remboursement des sommes supérieures à 3 millions de livres. Dans ces conditions, certains évoquent, un peu prématurément certes, un possible retard dans le paiement des traitements des fonctionnaires, à la fin du mois. Les prestations de la branche maladie-maternité de la CNSS sont suspendues, a annoncé hier une source informée, et ce pour deux raisons : d’abord, le montant global des sommes dues aux particuliers, dans cette branche de la CNSS, doit être fixé et approuvé par le directeur général et mis à la disposition des différents guichets. Or cette approbation n’a pas encore été donnée. En outre, les factures présentées par les hôpitaux au titre de la maladie-maternité demeurent impayées, car elles dépassent pratiquement toutes les 3 millions de LL. Par ailleurs, les formalités de paiement des indemnités de fin de service, elles, sont toutes suspendues. Toutefois, le paiement des formalités pour le paiement de prestations inférieures à 3 millions de livres se déroule normalement. Cette situation a poussé des membres du conseil d’administration, outrés par la situation, à menacer de désigner eux-mêmes un nouveau directeur général, pour remédier à une situation anormale. Il faut dire que le gouvernement a demandé à l’ancien directeur général, Khalil Maged, d’expédier les affaires courantes à la CNSS. Toutefois, ce dernier a omis d’informer officiellement les directeurs financiers de la Caisse qu’il se considère toujours en fonctions, vertu de la demande de prorogation de son mandat transmise par le ministre du Travail. De plus, ces directeurs considèrent que la prorogation est entachée d’un vice de forme. Il y a lieu de noter que le président du syndicat des hôpitaux, le Dr Faouzi Adaïmi, a réclamé hier qu’un nouveau directeur général de la CNSS soit nommé en toute hâte, pour éviter l’accumulation des formalités, qu’il ne sera plus facile d’achever. Selon le Dr Adaïmi, les arriérés dus par la CNSS aux différents hôpitaux, pour les cinq mois écoulés, s’élèvent à 15 milliards de livres.
Le retard dans la nomination d’un nouveau directeur général à la CNSS provoque une accumulation de formalités qui risque d’être désastreuse, s’il n’y est pas mis rapidement fin. Il s’agit essentiellement des formalités qui exigent une signature du directeur général, en particulier celles qui concernent le remboursement des sommes supérieures à 3 millions de livres....