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Exécutif - Pas de nominations, hier Le gouvernement se penche sur les dossiers de l’eau et de l’électricité

Les nominations à certains postes de première catégorie – notamment à la CNSS et au secrétariat général des Affaires étrangères – nécessitent davantage de tractions entre les pôles du pouvoir. De ce fait, le Conseil des ministres qui s’est tenu hier soir sous la présidence du chef de l’État Émile Lahoud ne s’est pas penché sur le dossier et aucune nomination n’a donc été décidée. La séance du cabinet a plutôt été axée, parallèlement à l’ordre du jour de routine, sur le problème de l’approvisionnement du pays en électricité et en eau. Sans compter le prochain sommet arabe qui se tiendra à Beyrouth en mars prochain, comme l’a confirmé officiellement le chef de l’État. À l’issue de la séance, le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, a confirmé, en réponse aux questions des journalistes, que «les nominations nécessitent davantage de contacts et d’entente entre les présidents et les responsables concernés». «Lorsqu’un accord aura été conclu sur ce plan, a déclaré M. Aridi, le mécanisme qui a été convenu en Conseil des ministres (pour procéder aux nominations aux postes de première catégorie) sera alors automatiquement appliqué. Les ministres concernés (par les nominations dans leurs départements) proposeront des noms de manière à respecter le mécanisme. Les contacts se poursuivent et ont abouti à une détente politique, ce qui est en soi important». En réponse à une question sur les informations faisant état d’une possible dégradation de l’approvisionnement en électricité en raison d’une pénurie de fuel oil, M. Aridi a déclaré que cette question a été le premier point soulevé par le président Lahoud au début de la réunion du Conseil des ministres. Le chef de l’État a mis l’accent sur la nécessité d’élaborer dans les plus brefs délais un rapport sur la situation à l’EDL afin de régler radicalement le problème de l’électricité. Décision a été prise à ce propos de plancher sur ce dossier lors du prochain Conseil des ministres qui se tiendra en présence des hauts responsables de l’office. Quant aux réserves en fuel oil, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Beydoun, a affirmé qu’elles suffisent pour une période d’un mois. Le président Lahoud a déclaré sur ce plan que la poursuite des coupures fréquentes du courant électrique n’est plus acceptable. Il a souligné que la prochaine séance du cabinet sera consacrée en grande partie à l’examen de ce dossier afin de proposer les solutions qui s’imposent. Le chef de l’État a souligné la nécessité de recourir au gaz en vue de la production de l’énergie. Le chef de l’État a évoqué, en outre, le dossier de l’eau, soulignant à ce sujet que ce problème préoccupe également les Libanais. Il a mis l’accent sur l’importance d’une exécution rapide des projets de barrages, «d’autant, a-t-il déclaré, que de fortes pluies sont tombées cet hiver». «Malheureusement, a ajouté le président Lahoud, l’eau est gaspillée du fait qu’elle se perd dans la mer. Il faut mettre un terme à une telle situation en construisant les barrages requis». Évoquant, d’une manière générale, la gestion des affaires publiques, le président Lahoud a invité les membres du gouvernement à saisir le Conseil des ministres de tous les problèmes auxquels ils pourraient être confrontés afin de trouver les solutions qui s’imposent. «S’il existe des problèmes en suspens dans certains ministères, ils doivent être soumis au Conseil des ministres, car il ne sert à rien de se plaindre sans proposer des solutions», a-t-il affirmé. Sur un tout autre plan, le président Lahoud a soulevé le problème des panneaux placés sur les axes routiers par certains entrepreneurs de travaux publics et qui provoquent parfois des accidents de la route mortels. Le chef de l’État a demandé à ce sujet au ministre des Travaux publics d’enquêter sur cette affaire, en coordination avec le CDR, afin de déterminer les causes de ces accidents de la route. Il convient d’indiquer, par ailleurs, que le Conseil des ministres s’est abstenu de donner son aval à la prolongation du contrat d’exploitation du palais de l’émir Amine (pour une période de 18 ans) dans l’attente du point de vue du Conseil d’État à ce sujet.
Les nominations à certains postes de première catégorie – notamment à la CNSS et au secrétariat général des Affaires étrangères – nécessitent davantage de tractions entre les pôles du pouvoir. De ce fait, le Conseil des ministres qui s’est tenu hier soir sous la présidence du chef de l’État Émile Lahoud ne s’est pas penché sur le dossier et aucune nomination...