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ONG La FIDH : Les droits de l’homme doivent être au cœur de l’accord d’association

La Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH) a exprimé sa «préoccupation de la situation des droits de l’homme au Liban», à l’occasion de la signature de l’accord d’association entre l’Union européenne et le Liban. Dans un communiqué publié hier, la FIDH estime que cette signature «intervient alors que la situation des droits de l’homme au Liban est préoccupante, à bien des égards. Sur de nombreux points, tant la législation libanaise que sa mise en application ne sont pas conformes aux instruments internationaux de protection des droits de l’homme auxquels le Liban a adhéré. La FIDH est notamment préoccupée par la question des disparitions, la situation dramatique des réfugiés palestiniens, le cas des demandeurs d’asile non palestiniens, les entraves à la liberté d’expression et la pratique de la détention arbitraire (…). «Comme tous les accords d’association entre l’Union européenne et des pays tiers, l’accord conclu avec le Liban comporte une clause sur les droits de l’homme (article numéro 2 de l’accord). Depuis 1992, les accords d’association conclus entre l’Union européenne et des États tiers comportent systématiquement une telle clause qui considère les droits de l’homme comme étant un élément essentiel de ces accords. Ce type de disposition lie actuellement l’Union européenne à plus de 120 pays (…). «La FIDH appelle les États membres de l’Union européenne et le Liban à garantir que cette clause sera utilisée comme un outil de protection et de promotion des droits de l’homme. Elle doit constituer le fondement d’un dialogue approfondi sur les droits de l’homme et permettre aux parties à l’accord de soulever leurs préoccupations dans ce domaine et d’essayer d’identifier des mesures destinées à améliorer la situation. Ce dialogue devra se baser sur les recommandations définies au sein des Nations unies par les mécanismes internationaux relatifs aux droits de l’homme (comité de droits de l’homme de l’Onu). «Enfin, la FIDH insiste pour que la commission européenne rencontre régulièrement des éléments de la société civile libanaise, notamment les organisations locales de défense des droits de l’homme, afin de leur permettre de participer activement à l’évaluation de l’application de l’article 2 de l’accord d’association».
La Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH) a exprimé sa «préoccupation de la situation des droits de l’homme au Liban», à l’occasion de la signature de l’accord d’association entre l’Union européenne et le Liban. Dans un communiqué publié hier, la FIDH estime que cette signature «intervient alors que la situation des droits de l’homme...