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Issam Farès : Les nominations ne répondent pas à nos ambitions

«Nous avançons dans la bonne direction, Beyrouth a déjà regagné la place qu’elle a toujours occupée, les congrès et les réunions internationales s’y succèdent et elle connaît un véritable boom de nouveaux hôtels pour répondre au nombre de plus en plus important de touristes qui y arrivent». C’est en substance la teneur de l’interview qu’a accordée hier le vice-président du Conseil M. Issam Farès au journal séoudien al-Watan. Commentant les dernières nominations administratives, M. Farès les a qualifiées d’«acceptables». «On ne pouvait pas faire mieux, a-t-il dit, il est vrai que ces nominations ne répondent pas à nos ambitions, mais avec toutes les séquelles de la guerre on ne pouvait pas mieux réussir. De toute façon, le Conseil des ministres est toujours là, prêt à rectifier le tir si besoin en est». Sur un tout autre plan, M. Farès a récusé l’idée, véhiculée par certains médias, accusant les États-Unis de mener une guerre contre l’islam. «C’est complètement faux, a-t-il rétorqué, les États-Unis sont accusés à tort de mener une guerre contre les musulmans. Ben Laden a tenté de faire passer ce schéma, mais la réalité est toute». Interrogé sur le devenir de la politique américaine dans la région, le vice-président du Conseil a déclaré : «Plusieurs paramètres sont à prendre en considération pour essayer de déterminer si les États-Unis sont prêts à revoir leur politique dans la région. D’abord il y a la coopération possible entre les USA et l’Union européenne. Ensuite il s’agit de bien lire les desiderata des autres puissances comme la Chine et le Japon. Et enfin, il s’agit de voir si finalement les pays arabes vont pouvoir dégager une ligne de conduite commune et s’y maintenir». Interrogé sur l’avenir du Hezbollah, M. Farès s’est contenté de préciser que «ce parti est un parti libanais, présent à la Chambre avec un groupe de plusieurs députés» rappelant que «le Liban a toujours fait la différence entre le terrorisme, qu’il condamne, et la résistance qu’il a toujours défendue». Enfin M. Farès a estimé que «la Ligue arabe se fait trop vieille» et qu’«elle a besoin d’une véritable cure de rajeunissement».
«Nous avançons dans la bonne direction, Beyrouth a déjà regagné la place qu’elle a toujours occupée, les congrès et les réunions internationales s’y succèdent et elle connaît un véritable boom de nouveaux hôtels pour répondre au nombre de plus en plus important de touristes qui y arrivent». C’est en substance la teneur de l’interview qu’a accordée hier le...