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« La gravité de la situation économique est due aux sanctions infligées au Liban », selon le chef du Législatif

En recevant le corps consulaire venu, hier sous la présidence de Joseph Habis, lui présenter ses vœux pour la nouvelle année, le président de la Chambre Nabih Berry a souligné la gravité de la situation économique. «C’est notre premier souci, notre deuxième et notre troisième, a-t-il dit, il faut redynamiser l’économie en mettant l’accent sur la production et sur la réduction des dépenses. C’est dans tous les cas un sujet qui a besoin d’être débattu cartes sur table, et d’un plan, au minimum, quinquennal», a-t-il préconisé. Précisant que l’ensemble des responsables était d’accord pour accorder à ce dossier économique la priorité absolue, et qu’«il fallait qu’il n’y ait aucun conflit à ce sujet». «Le Liban a été sanctionné après la libération, et il y a eu plusieurs sanctions : l’annulation de la réunion des pays donateurs (i.e. de Paris II), les dons arabes d’environ deux milliards de dollars qui ont été décidés depuis le sommet de Tunis, et dont le pays n’a reçu que le cinquième, les 500 millions de dollars, décidés par les ministres arabes des AE en 1996 pour aider le Liban, et dont on n’a absolument pas vu la couleur et la réduction des effectifs de la Finul, enfin, au lieu de leur augmentation à 8 200 comme cela avait été dit à l’issue du retrait israélien», a énuméré le n° 2 de l’État. Qui a réaffirmé sa volonté de voir le sommet arabe se tenir à Beyrouth, cette année, tout en rappelant qu’il souhaite toujours que sa date soit reculée. «Et cela n’a rien à voir avec le dossier lié à l’imam Sadr», a précisé Nabih Berry. De même, a-t-il insisté sur l’importance de la tenue du IXe sommet de la francophonie à Beyrouth «en octobre prochain».
En recevant le corps consulaire venu, hier sous la présidence de Joseph Habis, lui présenter ses vœux pour la nouvelle année, le président de la Chambre Nabih Berry a souligné la gravité de la situation économique. «C’est notre premier souci, notre deuxième et notre troisième, a-t-il dit, il faut redynamiser l’économie en mettant l’accent sur la production et sur la...