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Actualités - CHRONOLOGIES

Pour « Napoléon », la bataille - d’Eylau comme si vous y étiez

Au lendemain de la difficile victoire d’Eylau, le 8 février 1807, Napoléon, sidéré par le carnage, soupire : «Quel massacre !». Percy, son chirurgien, note : «Jamais tant de cadavres n’avaient couvert un si petit espace». 18 000 des 60 000 soldats de la Grande Armée emmenés par Ney, Davout, Murat, Bernadotte, Augereau, et 25 000 des 85 000 Russes et Prussiens ennemis ont été tués. Près de deux siècles plus tard, sur les vastes étendues du camp militaire hongrois de Saska, à 200 km au sud-ouest de Budapest, les corps sans vie des hommes, les membres épars sur le champ de bataille et les carcasses des chevaux sont stupéfiants de réalisme. L’église incendiée et le cimetière dévasté, où se déroulèrent d’horribles corps-à-corps, ont aussi été reconstitués à la perfection par l’équipe de Richard Cunin. En ce 105e jour – sur 120 – du tournage de la fresque en quatre épisodes, que France 2 diffusera à la rentrée prochaine, Christian Clavier-Napoléon peut scruter l’horizon à la lorgnette plus sereinement que ne le fit l’empereur. Les feux de bivouacs flamboient, les chevaux hennissent et leurs charges font voler les mottes de terre. Baïonnette au canon, les grenadiers de la Garde se jettent en hurlant contre l’infanterie russe tandis que les balles sifflent, que les canons tonnent et que des fumées noires ou blanches obscurcissent la scène. Une véritable armée – commandée par le réalisateur Yves Simoneau – qui met en œuvre 350 techniciens, 9 caméras, 900 figurants en armes, une trentaine de canons, 50 cascadeurs, 25 pyrotechniciens, 300 chevaux dont 30 «chevaux comédiens» ou «cascadeurs», amenés de France. Une foule de cavaliers, fantassins, canonniers ou fusiliers qui seront multipliés à l’écran par des effets spéciaux numériques et qui se veulent historiquement exacts. (Télé 7 jours)
Au lendemain de la difficile victoire d’Eylau, le 8 février 1807, Napoléon, sidéré par le carnage, soupire : «Quel massacre !». Percy, son chirurgien, note : «Jamais tant de cadavres n’avaient couvert un si petit espace». 18 000 des 60 000 soldats de la Grande Armée emmenés par Ney, Davout, Murat, Bernadotte, Augereau, et 25 000 des 85 000 Russes et Prussiens ennemis ont...