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Actualités - CHRONOLOGIES

Vie universitaire - Document commun pour les principales tendances politiques à l’USJ

«Nous sommes prêts à participer à toute action commune visant à défendre les libertés publiques, avec le Courant patriotique libre (CPL-aouniste), les Forces libanaises, le Parti national libéral, le Bloc national et tout autre organisme présent sur la scène estudiantine». C’est par cette prise de position, qualifiée de «très positive», du Courant du futur du Premier ministre Rafic Hariri que la table ronde, qui a réuni les principales tendances politiques sur le campus des sciences sociales de l’Université Saint-Joseph (rue Huvelin), a été clôturée. Organisée par l’amicale du campus, ces débats-causeries ont pour but principal de rapprocher les différentes factions estudiantines de l’USJ, sur la base d’un document commun qui sera élaboré progressivement. Ainsi, au cours de cette première réunion, seule la volonté de créer un front commun pour la protection des «libertés publiques» a réussi à réunir un large consensus, à l’exception toutefois, du Parti syrien national social (PSNS). «Les libertés publiques doivent être suspendues, si la sécurité nationale est menacée», a commencé par expliquer leur représentant au sein du campus, en faisant allusion aux événements d’août dernier. «Vous accusez donc le CPL et les FL de trahison ?» a répliqué un des organisateurs du débat. Et le représentant du PSNS de répondre : «Non pas du tout, mais la sécurité nationale est une ligne rouge à ne pas dépasser». Le débat s’échauffe. Les interventions fusent de partout. Mais progressivement les grandes lignes qui unissent commencent à surgir. Les représentants du Courant du futur veulent, à tout prix, relancer la discussion «pour essayer de bâtir quelque chose de constructif». Bientôt, tous les présents, à l’exception du PSNS, sont d’accord. «L’intérêt commun, ce sont les libertés publiques, et nous devons œuvrer tous ensemble pour dénoncer toute atteinte aux libertés, quel qu’en soit le motif». Tel est le premier point que les parties ont réussi à rédiger sur leur «document de base». La séance s’achève dans l’enthousiasme général. «On a vraiment réalisé quelque chose d’important ce soir», jubile le représentant des FL. Ce dialogue fondé sur «un intérêt commun» pourrait porter en lui les germes d’une véritable entente interestudiantine.
«Nous sommes prêts à participer à toute action commune visant à défendre les libertés publiques, avec le Courant patriotique libre (CPL-aouniste), les Forces libanaises, le Parti national libéral, le Bloc national et tout autre organisme présent sur la scène estudiantine». C’est par cette prise de position, qualifiée de «très positive», du Courant du futur du Premier...