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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Fonction publique - Les responsables invités à rectifier les erreurs commises - Sfeir critique les récentes nominations

Le patriarche maronite a indiqué que «la fonction publique constitue la base de l’Administration et celle-ci représente l’État». Mgr Sfeir a vivement critiqué les récentes nominations administratives qui ont eu lieu. Il a estimé que «le principe de l’homme qu’il faut au poste qu’il faut n’avait pas été respecté». Le patriarche maronite a insisté, dans son homélie dominicale, sur le fait que «les hommes politiques sont de passage alors que l’Administration se distingue par son caractère permanent, ce qui lui vaut une attention particulière». Il a critiqué les procédés utilisés lors des nominations et a remarqué que «de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer le choix des nouveaux fonctionnaires, basé sur le clientélisme et non sur l’expérience, les compétences, l’ancienneté et l’équilibre communautaire». Mgr Sfeir a souhaité que «les responsables remédient (aux erreurs commises) et accordent plus de temps au Conseil de la Fonction publique afin que ce dernier leur fournisse les informations exactes relatives aux candidats aux postes encore vacants». Le chef de l’Église maronite a également insisté sur «l’importance d’une Administration saine, capable à son tour d’assainir l’État». «Ce qui s’est produit au cours de la semaine dernière est capable de décourager les fonctionnaires compétents qui n’ont pas été désignés au poste qu’ils méritent» a-t-il ajouté. Mgr Sfeir a critiqué le fait que les fonctionnaires démis de leur poste continuent de percevoir leur salaire et a estimé que cela «contribue à grever le budget de l’État». Le patriarche maronite a indiqué que «les fonctionnaires devaient être fidèles à l’État et non aux leaders politiques». Par ailleurs, le patriarche Sfeir a reçu hier à Bkerké l’ancien président de la République, Élias Hraoui, qui a indiqué que les discussions ont porté sur les résultats des deux derniers voyages du patriarche maronite à Rome et en Amérique latine, sur la situation de la diaspora libanaise ainsi que sur les récents développements à Jérusalem. M. Hraoui a regretté que les maronites libanais soient plus nombreux à l’étranger qu’au Liban. Il a indiqué que «les évènements qui se produisent à Jérusalem profanent cette terre». Interrogé sur l’effet sur le Liban de la détérioration de la situation dans les territoires palestiniens, l’ancien président de la République a considéré que «les Libanais devraient consolider leur unité interne pour faire face aux menaces et aux défis qui s’annoncent». M. Hraoui a refusé de s’exprimer sur les nominations administratives et a regretté que «les chrétiens n’aient plus de leader national, à l’instar des chiites ou des sunnites». D’autre part, Mgr Sfeir avait reçu lundi M. Marwan Hamadé, ministre des Déplacés, qui a indiqué à l’issue de la réunion avoir informé le patriarche maronite des développements relatifs au dossier des déplacés. M. Hamadé a une nouvelle fois exprimé son souhait de clore ce dossier en 2002. Il a affirmé que le président du Conseil, Rafic Hariri, avait promis de débloquer les fonds nécessaires à l’exécution du plan de retour et de les affecter à la Caisse des déplacés. Le patriarche maronite s’est également entretenu avec les députés Boutros Harb et Albert Moukheiber, l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats de Beyrouth, Michel Khattar, et Mme Claude Abou Nader Hindi, épouse de l’ancien conseiller politique du chef des Forces libanaises, Toufic Hindi, détenu depuis août dernier dans l’affaire des contacts présumés avec Israël.
Le patriarche maronite a indiqué que «la fonction publique constitue la base de l’Administration et celle-ci représente l’État». Mgr Sfeir a vivement critiqué les récentes nominations administratives qui ont eu lieu. Il a estimé que «le principe de l’homme qu’il faut au poste qu’il faut n’avait pas été respecté». Le patriarche maronite a insisté, dans son...