Pollution - Le ministère de l’Environnement - critique Greenpeace

Une source responsable au ministère de l’Environnement a indiqué hier que «Greenpeace devait, grâce à ses capacités et ses contacts internationaux, soutenir l’action du ministère de l’Environnement qui tente d’effacer les conséquences de la guerre au lieu de mener des campagnes folkloriques». De même source, on s’est dit étonné de la prise de position du délégué de Greenpeace au Liban qui est informé des problèmes de l’environnement et qui avait affirmé être convaincu des procédés et des moyens mis en place par le ministère pour résoudre ces problèmes. Dans un communiqué publié hier, cette source précise que le ministère de l’Environnement était au courant de la pollution de Nahr el-Mott. «Nous avons effectué une évaluation de l’état de l’environnement au Liban», a poursuivi le communiqué en précisant que «cette évaluation sera rendue publique pour permettre l’établissement d’un dialogue entre les ministères, les associations écologiques et les administrations spécialisées dans le but de mettre en place une stratégie et un plan de travail capables de régler tous les problèmes écologiques». La source précitée a tenu à rappeller certaines réalisations du ministère de l’Environnement dont notamment l’élaboration de plusieurs lois réglementant l’industrie ansi que le projet de loi pour la protection de l’environnement actuellement examiné par la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice. Et de rappeler que le Conseil de développement et de reconstruction a construit des stations pour le recyclage des eaux usées dans le cadre d’un projet visant à la constructon de treize stations similaires tout au long du littoral.