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Actualités - CHRONOLOGIES

Lutte antiterroriste - Discours du ministre des AE devant l’Assemblée générale de l’Onu - Hammoud : Le Liban prêt à coopérer avec les USA

Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a déclaré hier à New York que «le Liban est prêt à coopérer de manière sérieuse, responsable et positive avec les États-Unis et l’Onu pour lutter contre le terrorisme, conformément aux règles du droit international et dans le cadre du principe de la souveraineté nationale». Dans son discours devant la 56e Assemblée générale de l’Onu, M. Hammoud a réitéré sa condamnation des attaques «terroristes et sauvages» à New York et Washington, le 11 septembre dernier. Faisant le lien avec «l’occupation israélienne et ses pratiques terroristes», le ministre des Affaires étrangères a ensuite insisté sur la nécessité de distinguer entre le droit des peuples à la résistance, lequel est garanti par la Charte des droits de l’homme, les arrangements d’avril 1996 et les accords de Taëf, et le terrorisme, que le Liban condamne fermement. «Il n’y aurait pas eu de résistance libanaise si Israël n’avait pas envahi le territoire libanais le 14 mars 1978, si la résolution 425 du Conseil de sécurité votée le 19 mars 1978 avait été appliquée sans retard, si Israël n’avait pas étendu son occupation à d’autres territoires libanais dont Beyrouth en 1982, et s’il n’avait pas prolongé sa présence dans ce qu’il a appelé la région frontalière (…)», a-t-il indiqué. M. Hammoud a mis l’accent sur le fait que «le Liban avait adhéré à dix conventions sur douze pour la lutte contre le terrorisme international» et qu’il est prêt à «participer à toute initiative internationale pour déterminer une définition unanime du terrorisme, notamment à travers la tenue d’une conférence internationale à cet effet». Il a par ailleurs mis en garde contre toute confusion entre terrorisme, race ou religion, notamment son assimilation à la civilisation arabo-islamique, pour éviter «toute provocation d’un choc des civilisations et des religions, piège que tendent ceux qui veulent conduire le monde à un affrontement». M. Hammoud a également cité la convention arabe pour la lutte contre le terrorisme signée par les pays arabes en 1998 pour montrer la volonté libanaise et arabe de poursuivre leurs efforts pour éradiquer le terrorisme. Évoquant le nouveau «désordre mondial», résultat des événements du 11 septembre, le ministre des Affaires étrangères a mis en exergue «les difficultés de parvenir à la paix et au développement au niveau du Proche-Orient, à la lumière de l’occupation israélienne des territoires palestiniens, des exactions arbitraires et des violations des Lieux saints, du blocus et des assassinats». «La politique israélienne de l’entêtement, loin de la référence constituée par la conférence de Madrid, et cette volonté d’épurer le processus de paix de son contenu politique au profit de considérations sécuritaires israéliennes présumées montrent que les projets de solution au Proche-Orient sont soumis à une lutte entre des conceptions antinomiques». Il a enfin estimé que si les événements du 11 septembre avaient mis en relief la nécessité d’édifier au plus vite un État palestinien, il ne fallait pas pour autant oublier la nécessité d’instaurer une paix juste et globale, pour mettre un terme à tous les conflits dans la région, et ne pas scinder la concomitance des volets libanais et syrien en ce qui concerne les fermes de Chebaa, la question des réfugiés palestiniens et celle du Golan.
Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a déclaré hier à New York que «le Liban est prêt à coopérer de manière sérieuse, responsable et positive avec les États-Unis et l’Onu pour lutter contre le terrorisme, conformément aux règles du droit international et dans le cadre du principe de la souveraineté nationale». Dans son discours devant la 56e...