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Actualités - REPORTAGES

Des sites aux quatre coins du Liban

L’expérience menée par l’ALMEE pour prouver la possibilité de maîtrise de l’énergie au niveau du bâtiment repose sur plusieurs sites. Le premier en date était celui de Zouk. Il consiste en un immeuble en construction auquel plusieurs améliorations ont été apportées, moyennant une augmentation du coût qui ne dépasse pas les 5 % : des équipements efficaces au plan énergétique (chauffe-eau solaire et lampes fluocompactes) et une conception adaptée des bâtiments (isolation de la toiture, renforcement de l’étanchéité des parois et des fenêtres, ventilation mécanique contrôlée, double vitrage…). Ces améliorations ont été financées grâce à un prêt du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM). Mais Zouk n’est pas resté unique. D’autres sites se sont ajoutés à la liste, avec des améliorations plus ou moins poussées, des modes de financement divers et, surtout, des conditions climatiques très variées : – un foyer pour étudiants de Dar el-Aytam al-Islamiya à Ouzaï ; – un immeuble résidentiel à Bickfaya : le propriétaire finance le programme et l’ALMEE apporte une légère subvention ainsi que ses études et son savoir-faire ; – un autre bâtiment de Dar el-Aytam al-Islamiya dans la Békaa-ouest, Kherbet Rouha, près de Rachaya. Le climat en cette région est très froid, d’où l’intérêt des améliorations des systèmes de chauffage ; – un immeuble à Maghdouché, au Liban-Sud : la construction du bâtiment avait nécessité, de la part des copropriétaires, un prêt de la Banque de l’habitat. Ils n’ont pas beaucoup de moyens, mais se sont intéressés aux améliorations proposées dans le cadre du projet de l’ALMEE et se sont déclarés prêts à acquérir de tels équipements. Toutefois, pour ce site en particulier, l’association essayera de mettre en place un système qui allégera les dépenses de ces personnes : un fournisseur pourra installer le système solaire et faire payer aux habitants simplement le chauffage de l’eau. Ce serait une option intéressante. Le projet garantit un minimum de sécurité à l’installateur : c’est l’ALMEE et le FFEM qui devraient assumer le risque dans ce cas particulier.
L’expérience menée par l’ALMEE pour prouver la possibilité de maîtrise de l’énergie au niveau du bâtiment repose sur plusieurs sites. Le premier en date était celui de Zouk. Il consiste en un immeuble en construction auquel plusieurs améliorations ont été apportées, moyennant une augmentation du coût qui ne dépasse pas les 5 % : des équipements efficaces au plan...