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Actualités - CHRONOLOGIES

EXPOSITIONS - Mouna Bassili Sehnaoui chez Janine Rebeiz : « Métiers et vocations »

Sa peinture a toujours célébré l’Orient méditerranéen, sa lumière, sa végétation, ses coutumes et son architecture particulière. Pour autant, elle n’a jamais été à proprement parler «peintre du patrimoine» ni cette nostalgique des vieilles pierres coiffées de tuiles comme la guerre en a sécrété par dizaines. Aucun dilettantisme derrière cette œuvre en apparence facile mais qui révèle une maîtrise et un métier dont seuls l’émotion et l’humour sont les témoins discrets. Inclassable, Mouna Bassili Sehnaoui. Plus que jamais dans sa nouvelle série Métiers et vocations donnée à voir en ce moment à la galerie Janine Rebeiz (jusqu’au 29 novembre). Tous les métiers – il n’y en a pas de sots ! – du Liban et d’Orient s’y animent dans un prodigieux foisonnement de couleurs, tout en exprimant la langueur typique de la civilisation du «boukra» (demain) et du «ma’aleich» (pas grave). On y retrouve aussi bien l’infinie patience de la Tresseuse de feuilles de palmier que la résignation du balayeur Sukleen, la pause cigarette du Menuisier de Saïda que les rêves du petit Souffleur de verre. On y écoute surtout de longues histoires de Hakawati et les derniers accents d’un orchestre oriental sous les colonnes de Baalbeck. Une fête des yeux et de l’esprit également recueillie dans un album publié par Dar An-Nahar (Métiers et vocations, signature au Beirut Hall le 14 novembre).
Sa peinture a toujours célébré l’Orient méditerranéen, sa lumière, sa végétation, ses coutumes et son architecture particulière. Pour autant, elle n’a jamais été à proprement parler «peintre du patrimoine» ni cette nostalgique des vieilles pierres coiffées de tuiles comme la guerre en a sécrété par dizaines. Aucun dilettantisme derrière cette œuvre en apparence...