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Actualités - CHRONOLOGIES

Éducation - Les autorités ignorent les revendications des enseignants - Menace d’une grève ouverte dans les écoles

Le syndicat des enseignants du secteur privé a confirmé son ordre de grève pour demain mardi. «Ce ne sera pas la dernière journée de grève si les autorités officielles persistent à ignorer les revendications des enseignants», a indiqué un communiqué publié par le syndicat. Parmi ces revendications : l’adoption du système des retraites qui n’a pas encore été soumis au Conseil des ministres alors que «toutes les parties l’ont approuvé». Deuxième revendication majeure : l’amendement de l’article 21 de la loi sur la caisse des indemnités. Celle-ci prévoit notamment la contribution de l’école à cette caisse dans une proportion de 8,5 %. Or de l’avis des instituteurs et des directions des établissements privés, ce pourcentage est excessif dans la mesure où la caisse est largement excédentaire. Selon le communiqué du syndicat, en réduisant la quote-part des écoles, celles-ci seraient à même d’accorder entre autres aux instituteurs les 6 000 LL de frais de transport auxquelles ces derniers ont droit sans pour autant augmenter les écolages. Insistant sur le fait que de telles mesure ne coûteraient rien au Trésor, le communiqué conclut en annonçant la tenue d’une conférence de presse qui aura lieu ce soir pour expliquer en détail les raisons qui ont poussé les enseignants à recourir à la grève. Mémorandum sur l’UL Par ailleurs, les comités estudiantins de l’Université libanaise ont adressé aux autorités concernées un mémorandum dans lequel ils exposent les éléments qui peuvent contribuer, selon eux, au développement de l’UL et de la qualité de l’enseignement supérieur. Les étudiants estiment dans ce contexte que les responsables du secteur de l’enseignement supérieur et de l’UL en particulier doivent accorder une attention particulière à leurs besoins et les considérer comme étant «des partenaires fondamentaux» du processus de réforme de l’université. Après avoir insisté sur la qualité de l’enseignement qui doit être assuré par l’UL, les étudiants ont estimé que cet établissement académique doit jouir d’une autonomie parfaite et pouvoir gérer ses affaires intérieures «loin des tiraillements politiques». Ils ont mis l’accent dans ce cadre sur la nécessité, pour le gouvernement, d’assurer à l’UL les fonds dont elle a besoin «en vue d’un développement de l’enseignement qu’elle assure et du maintien de son niveau». «Il faut accorder à l’Université libanaise le budget proposé par son administration (200 milliards de livres), conformément aux lois en vigueur et non pas la somme de 158,5 milliards de livres (décidée par le gouvernement). Le budget de l’année dernière était de 172 milliards de livres. Comment peut-on ne pas le relever avec l’augmentation du nombre des étudiants inscrits», selon le mémorandum. Les comités estudiantins se sont en outre étonnés de ce que «le ministère des Finances puisse enfreindre l’article 21 du règlement financier de l’UL en récupérant les frais d’inscription des étudiants qui reviennent de droit à l’université». Par ailleurs, dans un communiqué qu’ils ont publié vendredi, les parents des étudiants de l’UL ont exprimé leur appui à la grève décrétée par les professeurs et ont affirmé qu’ils se réservent le droit de réclamer la démission du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdel Rahim Mrad, au cas où il n’engagerait pas un dialogue avec le corps professoral et les étudiants.
Le syndicat des enseignants du secteur privé a confirmé son ordre de grève pour demain mardi. «Ce ne sera pas la dernière journée de grève si les autorités officielles persistent à ignorer les revendications des enseignants», a indiqué un communiqué publié par le syndicat. Parmi ces revendications : l’adoption du système des retraites qui n’a pas encore été soumis...