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Actualités - CHRONOLOGIES

Communautés - Sfeir : Les USA savent mieux que le Liban s’il existe chez nous des terroristes

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a estimé hier que les États-Unis savent mieux que les autorités libanaises s’il existe des terroristes au Liban, ajoutant que Beyrouth doit «s’arranger» pour que l’impact des événements mondiaux ne lui soit pas préjudiciable. Le chef de l’Église catholique a quitté hier, Liban pour Rome, où il participe, aux côtés de 1 000 évêques du monde entier, à une assemblée spéciale du synode consacrée au rôle de l’évêque comme «porteur d’espérance». Ce synode se poursuivra durant tout le mois d’octobre et sera présidé par Jean-Paul II personnellement . En marge des travaux du synode, le chef de l’Église maronite aura des rencontres avec le pape et les hauts responsables du Vatican. Le patriarche Grégoire III des grecs-catholiques et le patriarche Bidawid Ier des chaldéens ont quitté Beyrouth sur le même avion que le cardinal Sfeir. Interrogé par les journalistes au salon d’honneur de l’AIB, le patriarche a déclaré qu’il «n’a pas attendu l’invitation» de Nabih Berry pour mettre en valeur l’importance du Liban comme foyer d’une culture de la convivialité islamo-chrétienne. Approuvant ceux qui considèrent Israël comme un État terroriste, le patriarche maronite a déclaré, au sujet du Hezbollah, qu’il s’agit «d’un parti composé de Libanais qui ont voulu libérer leur sol de l’occupation israélienne, ce pour quoi nous leur sommes redevables». Le cardinal Sfeir n’a pu s’empêcher en revanche de déclarer que «les États-Unis savent mieux que le Liban s’il existe chez nous des terroristes». À l’issue de son séjour romain, le patriarche maronite se rendra en tournée pastorale dans certains pays d’Amérique latine. Diplomatie Cassini : La comparaison de Berlusconi portait seulement sur la technologie appliquée Le secrétaire général du palais Bustros, Zouheir Hamdane, a convoqué hier l’ambassadeur d’Italie Giuseppe Cassini, auquel il a demandé de lui transmettre le texte intégral des propos du Premier ministre italien Sylvio Berlusconi qui ont fait scandale, au sujet de la supériorité de la civilisation occidentale sur la civilisation islamique. Interrogé à sa sortie par les journalistes, M. Cassini a déclaré qu’il est utile de relire le texte intégral des propos tenus par M. Berlusconi, qui s’exprimait de façon informelle, lors d’une rencontre à Berlin. La supériorité dont a fait état M. Berlusconi porte sur la technologie appliquée, a précisé le diplomate. Il ne s’agissait pas d’une comparaison générale entre deux civilisations. Le Premier ministre italien s’expliquera au sujet de ces propos mal interprétés au cours d’une réunion, mardi, avec le doyen du corps diplomatique à Rome, l’ambassadeur d’Arabie séoudite, a précisé M. Cassini. Et le diplomate d’indiquer qu’il existe environ un million de musulmans en Italie, la plupart originaires de Tunisie et d’Égypte, et qu’aucun incident notable n’a été signalé dans la Péninsule, après les attentats de Washington et de New York. M. Cassini a ajouté que l’Italie «a eu la chance» d’entrer en contact avec la civilisation arabo-islamique dès le VIIIe siècle, et que la moitié des noms des cités siciliennes était d’origine arabe. «Certains journaux de Palerme comprennent des pages arabes, a-t-il ajouté, et il existe une revue spécialisée entièrement consacrée à la musique arabe. Né à Palerme, le roi Frérédic II parlait couramment l’arabe et l’italien», a-t-il rappelé enfin.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a estimé hier que les États-Unis savent mieux que les autorités libanaises s’il existe des terroristes au Liban, ajoutant que Beyrouth doit «s’arranger» pour que l’impact des événements mondiaux ne lui soit pas préjudiciable. Le chef de l’Église catholique a quitté hier, Liban pour Rome, où il participe, aux...