Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS
Aridi déplore l’emploi du terme « croisade » par Bush
le 18 septembre 2001 à 00h00
Le ministre de l’Information Ghazi Aridi a déploré l’emploi du terme «croisade» par le président américain George W. Bush pour qualifier la lutte contre le terrorisme que les États-Unis se proposent d’entreprendre. M. Aridi a estimé qu’Israël tente d’inciter le monde à adopter des «positions hostiles aux Arabes et aux musulmans» sous le prétexte de lutter contre le terrorisme, à l’issue des attentats contre New York et Washington que «nous avons été les premiers à condamner». «Nous refusons le terrorisme car nous avons été les victimes du terrorisme israélien», a déclaré M. Aridi qui a mis en garde contre «un grand danger qui pourrait survenir à brève échéance» et a réclamé «une définition exacte du terrorisme à l’élaboration de laquelle participeraient toutes les forces favorables à la paix et au droit des peuples à l’autodétermination». Sinon, a-t-il ajouté, «le monde se dirigerait vers un surplus de chaos, un surplus de sang versé et des pertes incommensurables en vies humaines dont les États-Unis devront assumer la responsabilité». «Nous avons été surpris d’entendre le président américain parler de croisade au milieu des appels à un dialogue entre les cultures et les civilisations (…). J’estime que cela aboutira à une série de réactions graves que nous aurions préféré éviter. Nous espérons que les États-Unis clarifieront cette position, sinon nous ferons face à un surplus de division des rangs», a affirmé M. Aridi.
Le ministre de l’Information Ghazi Aridi a déploré l’emploi du terme «croisade» par le président américain George W. Bush pour qualifier la lutte contre le terrorisme que les États-Unis se proposent d’entreprendre. M. Aridi a estimé qu’Israël tente d’inciter le monde à adopter des «positions hostiles aux Arabes et aux musulmans» sous le prétexte de lutter contre...
Les plus commentés
Le professeur en pédiatrie Robert Sacy emporté par une crise cardiaque
Oui, non, peut-être ? Comment le Liban a répondu à la feuille de route française
Qu’a fait Walid Boukhari à Clemenceau ?