Frem : « La sécurité - est au service des libertés »

Le ministre de l’Industrie, Georges Frem, a estimé hier que «la sécurité est au service des libertés dans le cadre du système démocratique». M. Frem a affirmé que «c’est au gouvernement de faire face aux exactions qui se sont produites devant le Palais de justice». «Concernant ceux qui ont commis ces exactions, le gouvernement a annoncé via son ministre de l’Intérieur sa décision de poursuivre tout ceux parmi les SR en civil qui ont outrepassé leurs prérogatives. Nous avons évoqué cela en Conseil des ministres avec le Premier ministre. Même le président de la République est ennuyé au sujet de ce qui s’est produit», a affirmé M. Frem. Il s’est par ailleurs adressé aux jeunes Libanais qu’il a appelés «à prendre conscience de la magnificence du peuple libanais auquel ils appartiennent, ce peuple qui a résisté 25 ans face aux tempêtes qui ont soufflé sur la région». «Nous sommes aujourd’hui sur la voie de la délivrance. Nous avons offert 200 000 martyrs pour réunifier le pays. Les jeunes Libanais doivent s’attacher à leur pays et croire en leurs droits, prendre conscience qu’il est enraciné dans une atmosphère de libertés et dans un système démocratique. À ceux qui veulent partir, nous disons que nous serons là pour bâtir une nation au sein de laquelle ils pourront retourner et lutter pour le Liban meilleur dont nous rêvons tous», a-t-il poursuivi. Concernant le voyage du Premier ministre Hariri en Sardaigne, M. Frem a nié tout rapport avec les derniers événements. «Nous mettons l’accent sur le fait que la tempête n’aura pas raison de nous et que la sécurité est au service des libertés dans le cadre du système démocratique», a-t-il indiqué. Il a par ailleurs estimé que ce qui s’est produit est «une partie de la lutte du peuple libanais». Il a en outre refusé de donner son avis sur l’affaire Toufic Hindi, réclamant un procès «transparent».