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Actualités - CHRONOLOGIES

Éducation - Bourses universitaires - offertes par le Canada

Le gouvernement du Canada met chaque année à la disposition des pays en voie de développement et membres de la francophonie des bourses permettant de faire des études collégiales ou universitaires au Canada. L’un des buts de ce programme est de resserer les liens avec tous les pays francophones. C’est par l’intermédiaire de l’ambassade du Canada et du ministère libanais de la Culture que ces bourses sont offertes aux candidats retenus. De quoi s’agit-il au juste ? Ce programme canadien de bourses de la francophonie se distingue en réalité d’un simple programme d’aide financière aux étudiants en ce que les compétences et l’expérience acquises durant ces deux années devraient avoir des effets durables dans le domaine d’activité des personnes concernées. Les bourses sont accordées pour une formation au Canada dans les technologies de pointe au niveau collégial ou pour des études universitaires de premier cycle (baccalauréat), de deuxième cycle (maîtrise) ou de troisième cycle (doctorat). Quels sont les critères de sélection ? Au départ, cinquante dossiers sont retenus. «Au Liban, dix candidats sont choisis, cinq filles et cinq garçons», précise M. Lajos Arendas, responsable à l’ambassade du Canada. Les dix meilleurs dossiers sont ensuite envoyés à Ottawa. Deux ou trois sont alors retenus. Cette année, honneur aux filles. Nathalie Abdel Karim et Houayda Matta ont décroché les deux bourses et elles s’envoleront dès vendredi. Destination : Canada. Pas pour des vacances, mais pour y préparer un doctorat. Passionnée par le langage des signes, Nathalie a obtenu sa maîtrise en éducation spécialisée – déficience sensorielle plus précisément –, à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. «Bien que j’aie vécu cinq belles années en France, j’ai choisi le Canada parce qu’au niveau du programme, il y a une grande similitude avec ce que j’ai appris au Liban. En fait c’est la même façon de penser», précise-t-elle. Et pour l’avenir, que prévoit-elle ? «Pourquoi ne pas revenir au Liban et contribuer à l’instauration de manière plus profonde du langage des signes au sein des institutions ?» La bourse est valable pour une année renouvelable. Nathalie et Houayda partent en fait pour deux années au moins, puisqu’elles préparent toutes les deux un doctorat. Pour Houayda, mariée et qui a déjà fait deux années de maîtrise dans le domaine du service social à Ottawa, c’est «une merveilleuse expérience et une chance de pouvoir préparer cela à l’étranger». «Avec mon mari, pour l’instant on ne sait pas trop, l’idéal c’est qu’il arrive à me rejoindre là-bas ; c’est en fait une question de formalité», dit-elle. Par ce programme, le Canada entend faire profiter tous les pays francophones en voie de développement des compétences qui existent dans ses collèges et universités. Cela permet aux jeunes Libanais d’élargir leur champ d’action et de connaître de nouveaux horizons à condition qu’ils nous reviennent.
Le gouvernement du Canada met chaque année à la disposition des pays en voie de développement et membres de la francophonie des bourses permettant de faire des études collégiales ou universitaires au Canada. L’un des buts de ce programme est de resserer les liens avec tous les pays francophones. C’est par l’intermédiaire de l’ambassade du Canada et du ministère libanais...