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Actualités - CHRONOLOGIES

Manifestations au Canada - et accusations au Brésil : - l’émigration libanaise condamne

Les Libanais de l’émigration ont dénoncé, eux aussi, la récente vague d’arrestations et «la répression stalinienne» de la semaine écoulée. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté devant le siège de l’ambassade du Liban à Ottawa, pour «protester contre les arrestations, les actes injustifiés de barbarie et la répression stalinienne exercés à l’encontre de dizaines de sympathisants du courant indépendantiste». Devant le siège de l’ambassade dans la capitale canadienne, les manifestants, qui portaient des agrandissements photographiques des scènes de répression qui se sont déroulées devant le Palais de justice, ont entonné l’hymne national avant de brûler le drapeau syrien. Ils réclamaient le retrait de l’armée syrienne, ainsi que la libération des détenus et scandaient des slogans hostiles au régime. Un communiqué publié par la Fédération des organisations libano-canadiennes (COLCO) a précisé que «le régime fantoche avait enjoint au personnel de l’ambassade de ne pas ouvrir ses portes et de ne recevoir aucun communiqué des manifestants». «En l’absence des responsables, les manifestants ont collé leur communiqué à la porte de l’ambassade, de la même manière que la justice communique sa décision à un vulgaire criminel», a ajouté le communiqué. Une manifestation similaire s’est déroulée à Montréal, devant le siège du consulat libanais de cette ville. Le consulat étant également fermé, les manifestants ont procédé de la même manière qu’à Ottawa. De son côté, le Rassemblement confédéral des associations libano-brésiliennes a fait paraître un communiqué condamnant «les agressions et les exactions commises à l’encontre de la société libanaise». «Les Libanais de l’émigration ont accueilli avec douleur les nouvelles des agressions, des exactions et de la répression des libertés et estiment qu’ils ne peuvent rester les bras croisés face au suicide de leur patrie. Les millions de Libanais émigrés se posent une série de questions : qu’est devenu le respect des droits de l’homme ? Le Liban aurait-il décidé d’amender sa Constitution pour se doter d’un régime policier et forcer au silence ceux qui réclament l’indépendance de leur pays ? Le Liban aurait-il décidé d’affamer son peuple et de lui imposer une politique contraire à ses propres intérêts nationaux ?», a ajouté le communiqué. Le communiqué, qui se demande comment l’État pourrait parvenir à convaincre ses émigrés d’investir au Liban «à l’ombre d’un tel climat d’arrestations et de répression», condamne «les agressions et les exactions commises à l’encontre de la société civile libanaise et rappelle que l’histoire jugera sévèrement les responsables de la répression la plus honteuse de notre civilisation. Ce Liban n’est pas la patrie de la dignité à laquelle nous aspirons et pour laquelle des milliers de martyrs ont versé leur sang au cours des 25 dernières années». Par ailleurs, une délégation du Rassemblement pour le Liban (RPL) s’est rendue hier au siège de l’ambassade de France où elle a été reçue par un officiel de la mission diplomatique française. La délégation, qui groupait MM. Simon Abi Ramia, Élie Haddad, Joseph Salloum et le secrétaire général du RPL Nadim Freyha, s’est entretenue avec le diplomate français de la récente vague d’arrestations. Les deux parties se sont entendues pour poursuivre les contacts. M. Freyha, qui est de nationalité française, avait été lui-même arrêté deux jours durant.
Les Libanais de l’émigration ont dénoncé, eux aussi, la récente vague d’arrestations et «la répression stalinienne» de la semaine écoulée. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté devant le siège de l’ambassade du Liban à Ottawa, pour «protester contre les arrestations, les actes injustifiés de barbarie et la répression stalinienne exercés à l’encontre de...