Carte de visite des trois lauréats

À tout seigneur tout honneur : Hyam Schoucair Yared est une jeune mère de famille qui «a toujours eu une fascination pour les mots, l’ampleur qu’ils peuvent prendre, selon l’accent qu’on y met et selon leurs associations». Elle écrit des poèmes depuis son adolescence et a réuni dans son premier recueil Reflets de Lune, édité chez Dar An-Nahar, des textes écrits au cours de ces dix dernières années, sur des thèmes aussi universels que les souvenirs, la nostalgie, la passion, le temps, ou l’angoissante faucheuse des vies. «J’aime la poésie pour sa musicalité, pour le rêve qu’elle apporte, pour l’interprétation et les correspondances personnelles qu’elle peut faire naître chez chaque lecteur», affirme la jeune poétesse. À Ottawa, Hyam Schoucair Yared a ému le public lors de la lecture des deux de ses œuvres : Je m’en irai et Les mots. L’association des parlementaires de langue française lui a, à cette occasion, octroyé la médaille de l’Ordre de la pléiade. Et elle a obtenu une bourse de six mois dans un pays francophone de son choix. Dima Hajjar n’est pas une inconnue dans le domaine artistique. Elle a déjà fait ses preuves non seulement au Liban mais aussi à l’étranger. Elle s’est distinguée notamment lors de l’importante compétition internationale Windsor & Newton. Enfin, Hayat Karanouh est une jeune photographe au talent prometteur. Les photographies en noir et blanc et calligraphie arabe qu’elle a présentées à Ottawa étaient d’une qualité telle que le jury international de photographie lui a décerné une mention spéciale.