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Actualités - CHRONOLOGIES

Francophonie - « La tension au P-O ne menace pas le sommet d’octobre » - Salamé : Les records - de participation seraient battus

«Dans le cas où la situation régionale reste telle qu’elle est, le sommet de la francophonie de Beyrouth battra tous les records au niveau du nombre des participants – chefs d’État ou autres responsables...». Naturellement, ces mots sont ceux du ministre de la Culture chargé de la francophonie Ghassan Salamé. L’homme le mieux placé pour (pré)juger aujourd’hui – même subjectivement – de la réussite du IXe sommet des chefs d’État et de gouvernement francophones s’exprimait ainsi lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de son entretien au palais Bustros avec le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud. Un entretien élargi puisque y assistaient le directeur des affaires politiques du ministère des AE Nagi Abi-Assi, ainsi que Noël Fattal, Antoine Chédid, Ramez Dimashkiyé et Leïla Rizk. L’entretien de Ghassan Salamé avec le chef de la diplomatie libanaise s’inscrit dans le cadre des différentes rencontres prévues entre ce dernier et quelques-uns de ses collègues directement concernés par les préparatifs et la tenue du sommet. À savoir les ministres de l’Information Ghazi Aridi, du Tourisme Karam Karam, des Travaux publics et des Transports Négib Mikati et des Télécommunications Jean-Louis Cardahi. «Une façon de peaufiner les derniers détails, à trois mois du sommet de la francophonie, à six mois du sommet arabe. Et dans le cas de ces deux événements, il est clair qu’aucune individualité, aucun ministère ne peut, seul, faire quoi que ce soit. Une coordination de très haut niveau est indispensable entre tous ces ministères, à la tête desquels il y a, évidemment, celui des AE. Un ministère avec lequel chaque ministre concerné doit étroitement travailler», a précisé l’homme-orchestre de ce IXe sommet de la francophonie. Dans un évident souci de remettre les pendules à l’heure, d’éviter de quelconques crises – aiguës – de susceptibilités froissées, à moins de quatre mois de l’événement. «Une réunion de coordination et de préparation a d’ailleurs lieu tous les matins depuis le 26 juin dernier. Et le rôle du palais Bustros va aller crescendo dans les semaines à venir : il faut commencer à travailler sur les ébauches des décisions qui seront prises au cours du sommet», a-t-il ajouté. Interrogé par la presse au sujet des quelques appréhensions qu’il a eues dans le passé, Ghassan Salamé a nié toute information selon laquelle une confrontation avec Israël est à envisager. «Il est clair que la région est instable, mais je reste persuadé que le Liban s’est forgé une immunité importante concernant sa sécurité intérieure. Et extérieure également. Notre défi est de reconnaître aujourd’hui l’existence de cette immunité. D’en convaincre les autres. Et bien que je partage les appréhensions de certains au sujet de la politique agressive (du Premier ministre israélien Ariel) Sharon, je ne vois aucune raison spéciale de s’inquiéter», a-t-il assuré. Et lorsqu’on lui a demandé si c’est la France qui va empêcher Sharon d’initier une quelconque opération militaire, le locataire de Starco a affirmé que «la politique des États-Unis et celle de l’Union européenne visent à contenir ce que l’Occident appelle “violence”. Ceci, pour nous, veut dire “intifada” d’une part et “répression” de l’autre». Ajoutant que cette politique, «pas forcément liée au sommet francophone, profite au Liban. Parce qu’une décision, ou quelque chose qui y ressemble fort, a été prise au niveau international pour empêcher le gouvernement israélien de transplanter sa crise interne sur la scène régionale».
«Dans le cas où la situation régionale reste telle qu’elle est, le sommet de la francophonie de Beyrouth battra tous les records au niveau du nombre des participants – chefs d’État ou autres responsables...». Naturellement, ces mots sont ceux du ministre de la Culture chargé de la francophonie Ghassan Salamé. L’homme le mieux placé pour (pré)juger aujourd’hui –...