Charrir fi sayarat (Mauvais esprit dans la voiture) de Charles Chahwan, aux éditions Riad el-Rayess – 67 pages, est une mince plaquette de poésie où alternent humour, critique sociale et lyrisme tiré du cœur d’une ville aux encombrements multiples et étouffants. Ce que la poésie véhicule ou ce que le véhicule inspire... Dualité d’un ouvrage où le monde du Parnasse est évasion et souvenirs. Traducteur, romancier et poète, Charles Chahwan est un homme de lettres aux facettes multiples. Ici on le retrouve taquinant les muses (poèmes écrits entre 1988 et 1990) à travers des souvenirs éveillant surtout une sensualité jamais assoupie. La «voiture» véhicule sensations, images et aventures émotionnelles sur un ton à la fois badin et sérieux mais où pointe aussi une sorte de douce dérision. Avec des mots simples et une vision candide et amusante de la vie, l’auteur livre des brides de confidences entre un rien d’insolent et une certaine pudeur.
Charrir fi sayarat (Mauvais esprit dans la voiture) de Charles Chahwan, aux éditions Riad el-Rayess – 67 pages, est une mince plaquette de poésie où alternent humour, critique sociale et lyrisme tiré du cœur d’une ville aux encombrements multiples et étouffants. Ce que la poésie véhicule ou ce que le véhicule inspire... Dualité d’un ouvrage où le monde du Parnasse est...
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