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Actualités - CHRONOLOGIES

Archéologie - Hypogée romain à Cana : des sarcophages en plomb ornés de visages humains

Un hypogée romain a été découvert dans la localité de Cana lors de travaux d’acheminement de l’eau. Un bulldozer a creusé le toit de l’hypogée mettant ainsi à jour sa salle centrale. Les forces de l’ordre dépêchées sur les lieux en ont informé les responsables de la DGA qui a placé le soir même un gardien sur le site. Le lendemain, les fouilles archéologiques ont commencé et se sont poursuivies tout au long de la semaine. Après avoir dégagé la tombe du remblai qui l’avait recouvert, l’architecture a été mise au jour. «Il s’agit d’un hypogée de la période romaine, il est constitué d’une salle centrale donnant sur trois loculis, ces derniers sont à un seul étage et comportaient des sarcophages en plomb», explique M. Ali Badawi, archéologue responsable du Liban-Sud à la DGA. Les parois de ces derniers sont décorées de moulures représentant des visages, des dauphins, des motifs géométriques, mais aussi des façades de temple. «Tous les objets funéraires exhumés ont été placés dans les dépôts de la Direction générale des antiquités à Tyr», explique M. Badawi. Quand les fouilles ont été achevées, et toutes les parois nettoyées, une autre découverte a eu lieu. Il s’agit d’une porte communiquant avec un autre hypogée. Présentant la même architecture que le premier hypogée, le second se distingue par ses sept loculis dont l’un renfermait encore un sarcophage en plomb. Il semble que les autres loculis contenaient des sarcophages en bois, car lors des fouilles, un grand nombre de clous a été déterré. L’archéologue responsable des travaux précise que «les deux hypogées ont été pillés dans l’antiquité. Des grands objets de valeur de l’époque il ne restait plus que quelques flocons en verre et lampes à l’huile qui nous ont permis de dater l’hypogée du IIe siècle après J-C».
Un hypogée romain a été découvert dans la localité de Cana lors de travaux d’acheminement de l’eau. Un bulldozer a creusé le toit de l’hypogée mettant ainsi à jour sa salle centrale. Les forces de l’ordre dépêchées sur les lieux en ont informé les responsables de la DGA qui a placé le soir même un gardien sur le site. Le lendemain, les fouilles archéologiques...