Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS
« Un soulagement, non une délivrance », indique-t-on à Fanar
le 19 juin 2001 à 00h00
Les habitants de Fanar, qui ont vécu avec la présence syrienne durant dix ans, commentaient hier le repli des troupes de Damas. «Oui, je m’attendais à ce qu’ils partent un jour, je n’ai jamais perdu espoir», note une habitante. Mais les soldats syriens n’ont pas encore évacué d’autres localités voisines. «Ils peuvent rester encore cent ans, je sais qu’un jour ils vont se lasser, s’ennuyer et partir», ajoute-t-elle. Accoudée à la balustrade de son balcon qui donne sur un ancien campement syrien, une femme lance, sourire aux lèvres : «C’est un soulagement, non une délivrance». Non loin du collège Mont La Salle, un jeune homme compte les positions qui n’ont pas été évacuées au Metn. «Ils ont vidé Fanar certes, mais on souhaite la libération de tout le Liban, la véritable indépendance», dit-il.
Les habitants de Fanar, qui ont vécu avec la présence syrienne durant dix ans, commentaient hier le repli des troupes de Damas. «Oui, je m’attendais à ce qu’ils partent un jour, je n’ai jamais perdu espoir», note une habitante. Mais les soldats syriens n’ont pas encore évacué d’autres localités voisines. «Ils peuvent rester encore cent ans, je sais qu’un jour ils...
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