Eau - Les projets seront entamés fin 2001 et achevés en 2005 - Prêt koweïtien de 32,5 millions de dollars - pour le réseau hydraulique

Le Koweït a accordé au Liban un prêt de 32,5 millions de dollars à des taux minimes pour financer l’établissement d’un réseau d’irrigation et d’adduction d’eau, principalement au Mont-Liban. L’accord a été signé samedi par le directeur général du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA), Badr el-Houmaïdi, et le président du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), Mahmoud Osman. La cérémonie de signature a eu lieu au Grand Sérail, en présence notamment du chef du gouvernement Rafic Hariri et du ministre de l’Énergie et de l’Eau Mohammed Abdel-Hamid Beydoun. Selon M. Houmaïdi, la durée du prêt est de 25 ans. L’accord prévoit une période de grâce de cinq ans et les intérêts et charges administratives ont été réduits à 2,5 %. Il a précisé qu’il s’agissait du douzième prêt accordé par le Koweït dans le cadre d’un plan d’aide au Liban sur quatre ans et dont le montant se chiffre à 300 millions de dollars. Dans une déclaration à la presse, M. Houmaïdi a indiqué que l’«État libanais passe par des conditions économiques et financières difficiles et devrait obtenir une aide arabe et internationale efficace». M. Houmaïdi avait auparavant été reçu par le chef de l’État Émile Lahoud qui l’a chargé de transmettre à l’émir du Koweït Jaber el-Ahmed el-Sabah «ses remerciements pour l’assistance qu’apporte le Koweït au Liban». Le responsable koweïtien devait également être reçu par le président de la Chambre Nabih Berry. Selon les précisions fournies par le CDR et le FKDEA, les projets couverts par le prêt koweïtien entreront en phase d’exécution au dernier trimestre de l’année en cours et devront être achevés en 2005. Il s’agit notamment de permettre l’augmentation des capacités d’adduction d’eau potable, de manière à couvrir le déficit actuel dans les localités du Metn et des hauteurs du caza d’Aley. Une partie du prêt servira également à compléter des projets similaires en cours d’exécution dans d’autres régions, notamment dans les cazas du Chouf, de Batroun et du Akkar, ainsi que dans la Békaa. On prévoit principalement la construction dans le Metn d’un barrage d’une capacité de 550 000 m3, un accroissement de 4 000 m3 par jour du potentiel d’assainissement des eaux dans cette région, l’édification de puits, de stations de pompage, de réservoirs et enfin l’installation de nouveaux conduits.