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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

«Les fermes de Chebaa ne sont pas libanaises, elles sont arabes» - Joumblatt appelle au respect - de la « ligne bleue »

Alors qu’il s’est astreint – temporairement – à un devoir de réserve au sujet de la présence syrienne au Liban après son entrevue avec le président Bachar el-Assad, Walid Joumblatt n’estime pas pour autant être tenu de garder le mutisme sur d’autres thèmes litigieux, même lorsque ces dossiers ne sont pas tout à fait étrangers à la présence syrienne. Le chef du PSP a ainsi lancé hier un véritable brûlot sur la scène politique, en affirmant que les fermes de Chebaa «ne sont pas libanaises» et que le Liban «se doit de respecter les résolutions 425, 242 et 338 du Conseil de sécurité, tout comme la “ligne bleue” de l’Onu». M. Joumblatt a tenu ces propos à Dubaï, lors d’une rencontre avec près de 300 membres de la colonie libanaise. Annonçant qu’il n’avait pas l’intention de s’exprimer avant six mois sur la présence syrienne, il a renouvelé son soutien à Rafic Hariri, en ajoutant qu’il «n’envie pas la position coincée dans laquelle s’est retrouvé ce dernier vendredi à l’Unesco avec tous ces discours qui ont été prononcés». En soirée, le bureau de M. Joumblatt apportait un petit bémol aux déclarations du chef du PSP, en affirmant qu’elles avaient été reprises «partiellement» par les médias, mais sans les démentir. Selon cette mise au point, M. Joumblatt avait aussi déclaré que les fermes de Chebaa étaient «arabes» et que «toute terre arabe devrait être libérée». «Le tout est de savoir par quel moyen. Si cela devait se faire militairement, certaines conditions devraient être remplies. Si c’est l’action politique qui prévaut, il faut alors respecter les résolutions internationales». Par ailleurs, citant des sources officielles israéliennes à Amman, la LBCI a affirmé hier qu’Ariel Sharon envisagerait un recours devant le Tribunal de La Haye sur l’appartenance des fermes de Chebaa, en prélude à un retrait de cette région.
Alors qu’il s’est astreint – temporairement – à un devoir de réserve au sujet de la présence syrienne au Liban après son entrevue avec le président Bachar el-Assad, Walid Joumblatt n’estime pas pour autant être tenu de garder le mutisme sur d’autres thèmes litigieux, même lorsque ces dossiers ne sont pas tout à fait étrangers à la présence syrienne. Le chef du...