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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Sud - Le secteur de Chebaa surveillé par un avion - espion israélien - Tension latente le long de la frontière

Une tension latente a continué à régner hier le long de la frontière avec Israël, plus particulièrement dans le secteur des fermes de Chebaa, de crainte d’une escalade qui risquerait de se produire à l’occasion du premier anniversaire du retrait israélien de l’ancienne bande frontalière. Indice de cette tension à peine voilée : l’armée israélienne surveille depuis lundi soir étroitement le secteur de Chebaa, et dans la nuit de lundi, elle a tiré quatre fusées éclairantes qui ont illuminé en bleu les abords de Chebaa et de Kfarchouba, qui jouxtent les fermes de Chebaa. Par ailleurs, un avion espion israélien de type MK2 a survolé dans la matinée d’hier, à moyenne altitude, la région des hameaux de Chebaa. En outre, une montgolfière blanche était restée suspendue toute la nuit de lundi à mardi dans le secteur. Cette montgolfière avait disparu de la région à l’aube d’hier. Il convient de signaler que l’aviation israélienne a violé l’espace aérien libanais pour la neuvième journée consécutive en survolant les régions méridionales ainsi que le sud de la plaine de la Békaa. Les chasseurs-bombardiers israéliens ont survolé à moyenne altitude le sud de la Békaa ainsi que le secteur central de l’ancienne bande frontalière, en remontant jusqu’au massif de l’Iqlim at-Touffah. Tout en survolant ces régions, les appareils israéliens lançaient des leurres calorifiques. L’aviation israélienne viole chaque jour sans discontinuer l’espace aérien depuis l’attaque, le 14 mai, du Hezbollah contre une position israélienne dans le secteur des fermes de Chebaa. L’antenne de Ghajar Signalons, sur un autre plan, que l’armée israélienne a retiré hier une antenne portant des dispositifs d’observation électronique de la partie libanaise du village frontalier de Ghajar. L’antenne a été déplacée par une grue de quelques mètres pour être posée dans la partie sous contrôle israélien du village. Le retrait de l’antenne «s’est fait à la demande de l’Onu», saisie par les autorités libanaises. Le village alaouite de Ghajar est divisé en deux par la ligne bleue, tracée par l’Onu après le retrait israélien du Liban-Sud, le 24 mai dernier. Ce village est situé sur la frontière entre le Liban et le Golan syrien. Israël a accepté que le Liban assume sa souveraineté sur la partie nord du village. Les résidents de Ghajar, dont la plupart ont obtenu la citoyenneté israélienne après la conquête du plateau du Golan par Israël, réclament le rattachement du village à la Syrie.
Une tension latente a continué à régner hier le long de la frontière avec Israël, plus particulièrement dans le secteur des fermes de Chebaa, de crainte d’une escalade qui risquerait de se produire à l’occasion du premier anniversaire du retrait israélien de l’ancienne bande frontalière. Indice de cette tension à peine voilée : l’armée israélienne surveille depuis...