Le commando d’action sous-marine, dit « Commando Hubert »

Les hommes de l’ombre. Les hommes dont on ne parle jamais (voir Éric Micheletti dans Le commandement des opérations spéciales). Installé dans la presqu’île de Saint-Mandrier, face à Toulon, Hubert représente l’élite de la marine nationale française. Des nageurs de combat, on en trouve sur le Tourville. Ils n’appartiennent pas obligatoirement au «Commando Hubert», ce dernier représentant vraiment la crème en matière de combat sous-marin. «Pour intégrer le “Commando Hubert”, il faut obligatoirement compter au moins quatre ans d’expérience dans une unité de la marine, posséder le brevet de plongeur de bord, déposer une candidature et voir son dossier retenu. Après une présélection et une sélection dénommée cours de nageur de combat, cinq ou six nouveaux nageurs de combat brevetés rejoignent Hubert pour une période de 3 ans», explique M. Micheletti. En fait, les nouveaux nageurs de combat doivent obtenir leur brevet supérieur ainsi qu’une qualification parachutiste pour devenir chuteur opérationnel. Le «Commando Hubert» est une unité très restreinte. Il est articulé en deux compagnies : l’une opérationnelle, composée à peu près de 50 nageurs, et l’autre qui sert d’unité d’appui et qui travaille comme base arrière. De plus, Hubert aligne une unité navale, le Poséidon, bâtiment-base pour les nageurs de combat et les propulseurs. Le «Commando Hubert» est doté de capacités énormes de combat. Sous l’eau, ses interventions rapides et précises en font une unité hors du commun.