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Actualités - OPINIONS

Boulette, impair et manque

S’il y avait encore un doute qui te titillait le bas du bulbe, ce brave Farouk s’est hâté de te le dégommer en une phrase, deux boulettes et trois cuillers à pot. Le tout lâché façon pisse-vinaigre devant des micros au garde-à-vous : «Si les Israéliens changent les règles du jeu au Liban, nous imposerons les nôtres». Comprendre : tant que c’étaient les Libanais qui se prenaient les bombes israéliennes dans les gencives, tant que c’étaient leurs infrastructures qui étaient transformées en parkings fumants, les frérots acceptaient de regarder. Maintenant que le gros Ariel entend les englober dans la béchamel, Farouk ne veut plus jouer. Que des Libanais se fassent labourer depuis plus de 30 ans par des Hébreux en folie, que leur économie soit en ruine à l’image des gribouillis dessinés sur leur monnaie, ça Farouk le trouve normal. La vie quotidienne, quoi ! Maintenant que la menace change de direction, le voilà qui glapit à l’humiliation. Belle mentalité ! Et quelle élégance dans le verbe ! Qu’il est loin le temps de la république de Papa. Lui, au moins, savait dresser ses ministres.
S’il y avait encore un doute qui te titillait le bas du bulbe, ce brave Farouk s’est hâté de te le dégommer en une phrase, deux boulettes et trois cuillers à pot. Le tout lâché façon pisse-vinaigre devant des micros au garde-à-vous : «Si les Israéliens changent les règles du jeu au Liban, nous imposerons les nôtres». Comprendre : tant que c’étaient les Libanais qui...