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Actualités - CHRONOLOGIES

L’apport de Londres

Grâce au programme mis en place depuis septembre dernier, conjointement par le Pnud et le CDR, des pays donateurs se sont mobilisés à financer de petits projets urgents permettant à la population de survivre. C’est le cas du Royaume-Uni qui a aidé, par le biais de l’organisme onusien, la coopérative des apiculteurs du Liban-Sud à se doter d’un laboratoire, essentiel pour tester, analyser et fixer ainsi le prix du miel. Alison Keeling, troisième secrétaire près la chancellerie britannique, explique à L’Orient-Le Jour qu’à l’issue du retrait israélien, le Royaume-Uni a décidé d’octroyer 150 000 dollars pour la zone. La somme était modeste, mais une fois répartie, elle a permis de financer quatre projets. «Nous avons assuré des stages de formation et octroyé du matériel à quelques centres», note Keeling. À Tyr, l’association de l’Imam Sadr a reçu des ordinateurs, tandis qu’à Marjeyoun, la YWCA a bénéficié d’un nouvel équipement de son centre. À la mi-mai, et grâce au don britannique, «la communauté des malvoyants du Liban-Sud, qui œuvre avec 10 ONG de la région, entamera un projet», indique Keeling. L’ambassade qui tenait à contribuer au projet du Pnud a établi un contact avec Mohammed Mokalled, responsable du bureau à Tyr. «Nous avons donc décidé de venir en aide aux apiculteurs», poursuit-elle. Et de souligner en conclusion : «C’est vrai que nous n’investissons pas de grosses sommes d’argent, mais nous parvenons à faire la différence».
Grâce au programme mis en place depuis septembre dernier, conjointement par le Pnud et le CDR, des pays donateurs se sont mobilisés à financer de petits projets urgents permettant à la population de survivre. C’est le cas du Royaume-Uni qui a aidé, par le biais de l’organisme onusien, la coopérative des apiculteurs du Liban-Sud à se doter d’un laboratoire, essentiel pour...