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Actualités - CHRONOLOGIES

Opposition - Sit-in de protestation - aujourd’hui à la faculté des sciences de l’UL - Nouvelles arrestations dans les rangs aounistes, selon le CPL

Le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a fait état hier, dans un communiqué, de l’arrestation de deux de ses militants, Rock Mehanna à Ghazir et Alain Oueiss à Kfaryassine (Tabarja), par «des unités des forces de l’ordre, dans la nuit du samedi 28». Des sit-in de protestation sont prévus aujourd’hui dans toutes les branches de l’Université libanaise (UL) de la région Est. Un sit-in central, organisé par l’amicale des étudiants de la faculté des sciences de l’UL à Fanar, dont Alain Oueiss est le président, et groupant le CPL, le Parti national libéral, les Forces libanaises et la «base Kataëb», est prévu à la faculté entre 10 h et 13h. De son côté, la direction de l’orientation de l’armée, contactée par L’Orient-Le Jour, a affirmé ne pas être au courant de ces arrestations. Selon le communiqué du CPL, Rock Mehanna est professeur de chimie à l’école du Rosaire, à Mansourieh, et Alain Oueiss est étudiant à la faculté des sciences de l’Université libanaise, à Fanar. Les deux aounistes «auraient été transférés au ministère de la Défense», selon des sources proches du CPL. Le courant aouniste a indiqué que dans cette arrestation, «on n’a pas respecté la procédure légale puisqu’elle s’est produite durant la nuit et sans mandat d’arrêt». «De plus, lorsque l’incident de l’UL de Fanar a eu lieu, Rock Mehanna se trouvait à l’étranger, ce qui prouve que son arrestation entre dans le cadre d’une campagne de répression visant le CPL, contrairement aux allégations des sources de sécurité», a poursuivi le courant fidèle à l’ancien chef du gouvernement de militaires Michel Aoun. Appelant «toutes les forces attachées aux libertés publiques à condamner ces exactions», le CPL a mis en garde contre «ce qui a pris pour cible le courant indépendantiste souverainiste pour qu’il cesse de réclamer le départ des forces syriennes du Liban». Le courant aouniste a enfin condamné la partialité «des autorités judiciaires et sécuritaires». De son côté, le général Michel Aoun s’en est pris hier, dans un communiqué, à «l’État libanais qui a taxé de confessionnel un canular estudiantin – indépendamment du fait qu’il s’agisse réellement d’un canular ou d’un coup monté par les services de renseignements –, y trouvant un prétexte pour accuser des étudiants de tous les maux et s’en prendre à eux». Par ailleurs, l’association Nouveaux droits de l’homme – Liban (NDH-Liban) a indiqué hier dans un communiqué que les personnes interpellées le 23 avril dans le cadre de l’affaire de l’UL, Jean Nader, Fouad Assaf, Assaf Takli, Roméo Aoun et Samer Moussa, ainsi que Tanios Hobeika, interpellé le 25 avril, «sont toujours en état d’arrestation au ministère de la Défense à Yarzé, en violation des dispositions de la loi selon laquelle ils doivent être soit libérés, soit déférés devant le juge d’instruction au bout de 48 heures». NDH-Liban a en outre stigmatisé l’arrestation de Rock Mehanna et d’Alain Oueiss, «survenue dans la nuit du samedi sans mandat d’arrêt». L’ONG a demandé aux autorités concernées de «respecter les procédures établies par la loi et de garantir un procès équitable aux personnes arrêtées».
Le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a fait état hier, dans un communiqué, de l’arrestation de deux de ses militants, Rock Mehanna à Ghazir et Alain Oueiss à Kfaryassine (Tabarja), par «des unités des forces de l’ordre, dans la nuit du samedi 28». Des sit-in de protestation sont prévus aujourd’hui dans toutes les branches de l’Université libanaise (UL) de la...