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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Husseini chez C. Eddé : Contre une application « sélective » de Taëf

L’ancien président de la Chambre Hussein Husseini a estimé hier que «l’application sélective de l’accord de Taëf» était la cause des difficultés actuelles du pays, mais il a évité d’exprimer une position tranchée dans la polémique sur la présence syrienne au Liban. M. Husseini a tenu ces propos à l’issue d’une visite chez le Amid du Bloc national Carlos Eddé, à Sanayeh. Interrogé sur la non-application de la clause de Taëf relative au redéploiement de l’armée syrienne dans les deux ans suivant l’entrée en vigueur des réformes, M. Husseini, l’un des principaux piliers de la négociation qui avait mené à la conclusion de cet accord, en 1989, a répondu : Taëf est un tout. Vous savez que je m’efforce toujours, avec d’autres, à le faire appliquer dans l’esprit et dans la lettre. «Mais il faut cesser de croire qu’on peut en appliquer certaines clauses et ignorer d’autres, car c’est cette application sélective qui nous a menés où nous sommes aujourd’hui». Pour autant, l’ancien chef du Parlement a souligné que «tout le monde au Liban est attaché à l’entité libanaise, à sa pérennité, sa souveraineté et son indépendance», en même temps qu’au maintien «des relations privilégiés avec le frère le plus proche, la Syrie». Il a réaffirmé que Damas a joué «un grand rôle pour aider le Liban à sortir de sa crise, dans le cadre de la souveraineté et de l’indépendance des deux pays», et estimé que «nul ne pourrait ignorer le devoir du Liban de soutenir la position de la Syrie dans ses négociations» de paix avec Israël. Pour M. Husseini, il est certes «du devoir du pouvoir et du gouvernement d’assumer leurs responsabilités» pour régler les problèmes que traverse le pays, mais il a estimé qu’ils ne pourraient le faire qu’une fois la situation régionale, qu’il a qualifiée de «brumeuse», s’éclaircira. Pour sa part, M. Eddé a réitéré la position de son parti en faveur du principe d’un retrait des troupes syriennes du Liban et insisté sur la nécessité du dialogue pour en déterminer les modalités.
L’ancien président de la Chambre Hussein Husseini a estimé hier que «l’application sélective de l’accord de Taëf» était la cause des difficultés actuelles du pays, mais il a évité d’exprimer une position tranchée dans la polémique sur la présence syrienne au Liban. M. Husseini a tenu ces propos à l’issue d’une visite chez le Amid du Bloc national Carlos Eddé,...