Sécurité - « Les forces de l’ordre n’ont pas - à rester spectatrices lors d’un conflit », estime le CCS

«Il n’est pas demandé à l’armée ou aux instances de sécurité de demeurer spectatrices lors d’un quelconque conflit qui risquerait de se généraliser ou face à la tentative de certains de profiter d’un événement ponctuel pour tenter de porter atteinte à la stabilité», a assuré un communiqué du Conseil central de sécurité (CCS). Ce dernier s’est réuni sous la présidence du ministre de l’Intérieur Élias Murr et a regroupé, entre autres, le procureur général près la Cour de cassation Adnan Addoum, le directeur général de la Sûreté générale Jamil Sayyed et le directeur des renseignements Raymond Azar. «Le ministre de l’Intérieur a d’abord rendu hommage à l’armée et aux instances de sécurité pour la sagesse et la fermeté avec lesquelles elles se sont comportées, notamment le 14 mars dernier ou lors de l’accueil populaire réservé au patriarche maronite», indique le communiqué, faisant par là allusion aux critiques entendues lors des déploiements de ces forces de sécurité. Le CCS a également lancé un avertissement à ceux qui, «sans réfléchir aux conséquences, soufflent sur la braise, augmentant ainsi le danger d’une instabilité qui, sans la sagesse ou la fermeté des forces de sécurité, serait réelle».