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Actualités - CHRONOLOGIES

Nasrallah : « Aujourd’hui, plus que par le passé, - nous avons besoin de la Syrie »

Emboîtant le pas au chef du Parlement Nabih Berry – qui, lundi, avait lancé une mise en garde aux opposants à Damas en leur demandant de clore un débat que l’on peut de plus en plus comparer à «un cheval de Troie» - le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a pris à son tour la défense de la présence militaire syrienne au Liban, estimant que ceux qui y sont opposés ne peuvent pas se prévaloir de l’adhésion des Libanais, «qui sont divisés sur la question». «Nous sommes aujourd’hui dans la banlieue-sud, à Beyrouth-Ouest, dans la Békaa-Ouest, à Baalbeck, dans le Hermel, à Tyr, Nabatieh et Bint-Jbeil. Le monde entier verra, à travers les chaînes de télévision, à quel point nous sommes nombreux, nous n’avons donc pas besoin de parler chiffres aujourd’hui», a indiqué Hassan Nasrallah. Il faisait par là allusion à l’accueil populaire réservé il y a quelques jours à l’une de «ces voix (le patriarche maronite) qui ne parlent pas au nom de tous les Libanais, et qui se sont élevées pour demander le retrait des forces syriennes, faisant de cette demande une cause libanaise centrale autour de laquelle gravitent des prises de positions, des discours, des activités et des meetings, tant au Liban qu’à l’étranger». Il a ainsi demandé, devant plus de 200 000 de ses partisans rassemblés dans la banlieue-sud, à ceux qui réclament un retrait syrien «de le faire en leur nom. Nous autres, en tant que courant politique majoritaire, nous avons un tout autre point et une autre vision : nous affirmons en toute clarté que nous avons, aujourd’hui beaucoup plus que dans le passé, besoin de la Syrie», a-t-il asséné. Et estimant enfin que la présence syrienne était «une nécessité régionale, notamment après l’arrivée au pouvoir de (Ariel) Sharon», Hassan Nasrallah a appelé «toutes les parties à clore le débat jusqu’à nouvel ordre» et ajouté qu’il restait attaché à «la coexistence islamo-chrétienne».
Emboîtant le pas au chef du Parlement Nabih Berry – qui, lundi, avait lancé une mise en garde aux opposants à Damas en leur demandant de clore un débat que l’on peut de plus en plus comparer à «un cheval de Troie» - le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a pris à son tour la défense de la présence militaire syrienne au Liban, estimant que ceux qui y sont...