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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Syrie - « Nous n’en voulons à personne, nous revendiquons notre droit à la souveraineté », affirme Sfeir - Boutros : La médiation entre Bkerké - et Damas n’a pas cessé

C’est en termes toujours aussi laconiques que l’ancien ministre des Affaires étrangères Fouad Boutros a commenté hier la médiation qu’il entreprend entre Bkerké et Damas. Après une heure d’entretien avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir pour l’informer des résultats de sa deuxième rencontre avec le président syrien Bachar el-Assad, M. Boutros a affirmé en réponse à une question : «Nous pouvons dire que la médiation n’a pas encore cessé». C’est d’ailleurs ce qu’il a confirmé en soirée à L’Orient-Le Jour. Mais ce n’est pas un arrêt de cette médiation qu’il craint. Selon lui, en effet, «l’essentiel est qu’elle donne des résultats». Interrogé justement sur l’utilité jusqu’à présent de cette initiative, M. Boutros a répondu : «Nous étudions toujours la question». Il a en outre indiqué qu’il effectuait ses visites à Damas à la demande des responsables syriens. Pour l’ancien chef de la diplomatie, le climat qui prévaut jusqu’à maintenant «balance entre le positif et le négatif». Il a refusé par ailleurs de répondre à une question concernant l’éventualité d’un retrait ou d’un redéploiement des forces syriennes au Liban. Il a simplement souhaité que «l’État libanais prenne l’initiative d’ouvrir un dialogue sérieux entre les différentes parties». De son côté, devant une délégation d’étudiants de l’université de La Sagesse, le patriarche Sfeir a réitéré ses revendications de souveraineté, d’indépendance et de libre décision, déclarant : «Je me rappelle les meetings qui étaient organisés à La Sagesse pour réclamer la fin du mandat (français). Les étudiants étaient alors de toutes les confessions. J’espère de même que les voix libanaises s’uniront aujourd’hui pour revendiquer un droit libanais», a-t-il dit, avant de poursuivre : «Le Liban n’en veut à personne. Il veut simplement recouvrer son indépendance, sa souveraineté et sa libre décision». Le cardinal Sfeir a enfin déploré une fois de plus l’exode massif des jeunes Libanais. Devant une deuxième délégation d’étudiants de l’Université des Antonins, il a insisté sur l’importance du savoir et de la culture : «C’est notre seule richesse. Heureusement d’ailleurs que nous n’avons ni pétrole ni matières premières. En effet, notre situation aurait été encore pire».
C’est en termes toujours aussi laconiques que l’ancien ministre des Affaires étrangères Fouad Boutros a commenté hier la médiation qu’il entreprend entre Bkerké et Damas. Après une heure d’entretien avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir pour l’informer des résultats de sa deuxième rencontre avec le président syrien Bachar el-Assad, M. Boutros a affirmé en...