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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Sud - Le chef du « Hezbollah » s’en prend à la diplomatie libanaise - Nasrallah écarte l’éventualité - d’un démantèlement de la Résistance

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a écarté l’éventualité d’un démantèlement de la «Résistance islamique», estimant à ce sujet que la menace d’une agression israélienne planait continuellement sur le Liban. «Israël convoite l’eau du Liban. Lequel d’entre nous peut-il garantir qu’Israël ne mènera pas de nouvelles agressions contre le Liban pour lui prendre son eau ?», a demandé cheikh Nasrallah dans un discours prononcé dans la banlieue sud. «La région s’attend à une crise de l’eau. Qui va protéger notre eau ? Si nous disons aujourd’hui aux combattants de la Résistance de rentrer chez eux, y aura-t-il quelqu’un pour protéger la terre du Liban, ses fleuves et la dignité des Libanais par le biais de la fantastique diplomatie du gouvernement libanais», a-t-il ironisé. «Si Israël veut frapper le Liban, il n’a pas besoin de prétexte. Le nord de la Palestine occupée est sous la coupe de la Résistance. Ariel Sharon (le Premier ministre israélien) le sait bien et n’était-ce la présence de la Résistance, il n’aurait pas hésité à frapper le Liban», a-t-il ajouté. Le secrétaire général de la formation intégriste a par ailleurs «conseillé» aux Israéliens de se retirer du secteur des fermes de Chebaa. «Ces fermes n’ont pas d’importance stratégique pour les Israéliens. S’ils restent, cela signifiera uniquement davantage de morts et de blessés parmi les Israéliens et, en définitive, un retrait humiliant de ce secteur», a-t-il dit. Il convient d’indiquer que l’AFP rapporte dans une dépêche datée de Londres que le Premier ministre Rafic Hariri a déclaré à la revue britannique Jane’s Defence Weekly, parue hier, mercredi, que le Hezbollah déposera les armes si Israël rend les fermes de Chebaa. «Quand les forces israéliennes se retireront de tout le Liban-Sud, les guérilleros du Hezbollah désarmeront et les armes iront naturellement aux autorités libanaises», a assuré le Premier ministre. «Il n’y a aucun problème entre le Hezbollah et le gouvernement libanais», a-t-il ajouté. En février dernier, rappelle-t-on, M. Hariri et le Hezbollah avaient semblé en désaccord sur l’opportunité de conduire des opérations armées dans le secteur des fermes de Chebaa. Dans son entretien avec la Jane’s, M. Hariri a estimé que «seules les circonstances détermineront» si la récupération des fermes de Chebaa passera par la lutte armée ou par les voies diplomatiques. Il a toutefois déclaré que «la guerre n’est plus une solution». «Les choses ne sont plus ce qu’elles étaient dans les années 1980. Les guerres à l’époque n’ont pas réglé les problèmes, mais les ont aggravés», a-t-il dit. «S’ils (les Israéliens) lancent une guerre, le Hezbollah procédera à une escalade», a souligné M. Hariri. Selon lui, «le processus de paix n’a pas atteint ses objectifs parce que les Israéliens ne sont pas prêts à faire la paix». «Il y a des territoires arabes occupés qui doivent être restitués en échange de la paix, mais ces dix dernières années, les Israéliens se sont dérobés à tout règlement pacifique», a estimé le chef du gouvernement.
Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a écarté l’éventualité d’un démantèlement de la «Résistance islamique», estimant à ce sujet que la menace d’une agression israélienne planait continuellement sur le Liban. «Israël convoite l’eau du Liban. Lequel d’entre nous peut-il garantir qu’Israël ne mènera pas de nouvelles agressions contre...